[Event 1] Quête 1 - Équipe 3

Bonjour,

Je suis légèrement occupée à poster et j'attendant un information de la part de mon modo de poche, alors vous aurez l'énigme un peu plus tard. Je vous laisse faire connaissance en rp, comme ça vous serez tous prêts (ou presque) à commencer la 1ère partie de l'event. Ou peut-être que ça viendra plus tôt. N'importe, commencez et l'énigme arrivera sous peu.

Composition de l'équipe:

- Isshou
- Aldegarde
- Shinda
- Tsukitama

Bon rp!

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 15/04/2009

Maison:
[HJ : j’ai la permission de Myo et celle de Isshou pour écrire pour 2 personnage pour ce post-ci. Couleur rouge = Shinda, Couleur violette = Isshou]

Shinda était assis sur une chaise confortable. Encore en train de lire le document de Satan en braille sur son bureau de travail, il essayait de trouver la faille qui romprait le pacte avec le diable. Soudain, une phrase attira son attention. Elle venait de se rajouter au bas de la feuille et stipulait clairement : «Celui qui participera au tournoi et remportera le prix convoité, pourra être dispensé du travail d’arcange pour toujours.» Il remarqua que de minuscules points rendaient la lecture de plus en plus difficile. Il put comprendre avec difficulté : «L’âme du malheureux qui périrait durant le tournoi appartiendrait à jamais au grand maître des flammes.»

*Je ne mourrai pas !*, songea-t-il à la pensée de sa petite soeur.

-Trésor, il faut que je te parle..., lança-t-il.

Isshou passa sa tête dans l’entrebâillement de la porte puis après un instant d’immobilité, s’approcha de son grand frère, ses mains cachées derrière son dos et un sourire timide aux lèvres.

-Ouiiii ?
-Hum, j’aimerais te parler un instant. Tu permets ?

Isshou se mit instantanément sur ses gardes, prête à argumenter.

-Je n’ai rien fait !

Son frère soupira. Il savait très bien que lorsque sa petite soeur sortait cette réplique, c’était parce qu’elle avait fait quelque chose de mal. Sous son bandeau, il la «regardait» d’un air mauvais.

-Qu’est-ce que tu as fait encore ?, il accentua l’accent sur le dernier mot.

Il prit sa soeur qui était près de lui et la mis sur ses genoux comme à l’habitude.

Oups ! Elle avait trop parlé.

-Rien..., s’empressa-t-elle de répliquer innocemment en lui souriant et en continuant. Tu voulais me parler ?

Il sourcilla incrédule.

-Hum... mouais. Ne comptes pas t’en tirer aussi facilement, je découvrirai un jour ou l’autre ce que tu as fait. Bon, je t’appelais parce que je veux te faire part d’une nouvelle. Je pars dans quelques minutes pour un laps de temps indéterminé. Je vais appeler madame C. pour qu’elle...

Elle le coupa.

-Non ! Je ne l’aime pas ! Elle est cruelle ! Elle me torture et me fait vivre les pires souffrances et elle me fait faire des cauchemards. Elle est le diable en personne !

*Elle ne sait pas du tout ce qu’elle dit.*, pensa-t-il en soupirant.

-Isshou Azaisu ! Je t’interdis de parler comme ça d’une personne ! Mais où sont donc passées tes bonnes manières ?!? Je ne t’ai pas élevé comme ça et je ne t’ai surtout pas enseigné à être aussi vulgaire ! Excuses-toi immédiatement !, répliqua-t-il furieux.
-Elle n’est même pas là, alors pourquoi je m’excuserais ?
-Parce que tu es présentement impolie !

La fillette de 10 ans se retourna pour faire dos à Shinda et se mit à bouder. Après quelques secondes, elle soupira et se remit face à son grand frère, toujours assise sur ses genoux.

-Je m’excuse...
-Parfait. De toute façon, tu n’aimes aucune gardienne, alors j’ai pensé à la plus gentille et à la plus proche, c’est-à-dire, notre voisine. Je te laisserai le numéro de mon transformateur 1 où je pourrai recevoir tes lettres sur la table de la salle à manger. S’il y a quoique ce soit, tu pourras me rejoindre... mais on s’entend, à fréquence raisonnable ! Si tu as faim, il y a de la nourriture dans le réfrigérateur, comme d’habitude...

Il fit une pause, songeur, puis murmura :

-Je t’aime Trésor.

Il lui donna un baiser sur le haut de la tête et l’enlaça tendrement. Elle semblait si minuscule dans ses bras, tel un nain dans les bras d’un géant.

-Crois-moi, tu me manqueras.

Il fit un sourire triste.

Isshou avait la tête baissée et la tristesse dans l’âme. Soudain, elle releva la tête, une lueur d’Espoir dans les yeux.

-Je pourrais venir avec toi !
-Non, non. C’est trop dangereux pour toi. Je refuse que tu m’accompagnes. Tu resteras sagement ici et tu seras gentille avec Madame C.
-Mais...
-Pas de mais jeune fille, tu resteras ici un point c’est tout !

Isshou débarqua des genoux de son frère et se dirigea dangereusement vers sa chambre et fit claquer sa porte. Elle bouillonna quelques instants et elle eut alors une idée...

En entendant claquer une porte, Shinda soupira, légèrement désespéré par le comportement de sa soeur. Il sortit de la maison et alla chez la voisine. Après quelques minutes de discussion, il remercia madame C. puis revint à la maison. Elle arriverait après avoir finit de se préparer. Pendant ce temps, le jeune homme en profita pour faire ses bagages. Il empoigna sa mallette magique (Peut contenir des objets de toutes tailles et de tous poids sans néanmoins que la mallette change de taille ou de poids). Il y fourra un calepin d’écriture, des feuilles de papier vierges, des crayons, quelques vêtements et provisions, une gourde d’eau, son transformateur d’écriture en braille (Qui est soit dit en passant un objet magique... voir la description au bas du post), et le plus important, sa faux d’arcange. Après avoir ajouté quelques autres babioles, Shinda laissa sa valise sur le bord de la porte d’entrée. Attendant la gardienne, il en profita pour écrire son numéro de transformateur sur un bout de papier, tout en prenant soin de transmettre à sa soeur qui boudait, qu’il l’aimait et s’excusait de la laisser pour quelques temps. Se rappelant qu’il avait oublié de prendre sa clef de maison dans son bureau, il retourna dans la salle en question.

Pendant ce temps, Isshou avait vidé une partie de sa garde-robe et avait sélectionné quelques effets personnels importants. Chaque fois que son frère avait le dos tourné, elle se dépêchait pour se rendre à la mallette et d’y glisser ses affaires tout au fond. Ce fut lorsque celui-ci retourna dans son bureau pour aller chercher sa clef qu’elle se glissa enfin dans la valise. Elle mit un pied, et puis l’autre, et... Crac ! Isshou figea. Elle venait de briser quelque chose. Elle fouilla sous son pied et sortit le transformateur qui ne fonctionnait désormais plus. Tant pis ! La fillette déposa l’objet sous un meuble et se tapit au fond de la mallette. À l’intérieur, Isshou tourna la tête et étouffa un cri. Elle venait de voir la faux tranchante. Elle prit les vêtements de Shinda et enroula la lame tranchante de la faux avec. La plupart des morceaux déchirèrent, mais au moins elle ne se ferait pas tranchée en deux.

On cogna à la porte. Shinda sortit de son bureau et ouvrit à la dame pressé.

-Bonjour madame C., je dois partir immédiatement. Tout est comme à l’habitude et je reviendrai le plus vite possible. La petite boude dans sa chambre, mais elle reviendra bientôt...

Il se tourna vers la porte de chambre de sa soeur.

-Bye Trésor ! Je t’aime !

Il s’adressa de nouveau à la dame qui avait déjà commencé à faire le dîner.

-Merci encore madame.

Et il partit aussitôt, verrouilla la porte au passage avec sa clef rouillée, et se téléporta en direction du prochain indice qui l’aiderait à retrouver sa liberté.

Transformateur 1 : objet magique composé de deux plaques de bois magiques reliées d’une ficelle. Lorsque quelqu’un envoie une lettre au numéro de son transformateur, Shinda reçoit le message immédiatement. De plus, le transformateur permet, lorsque Shinda met une feuille écrite de mots à l’intérieur des deux plaques de bois, de transformer l’écriture normale en braille. Cela facilite énormément la lecture pour Shinda. Mais malheureusement, le transformateur est désormais brisé par la faute d’Isshou. Shinda devra donc trouver un moyen très efficace pour communiquer avec sa partenaire Tsukitama qui est muette ! Bonne chance !

Elle ne savait pas précisément ce qui l'avait réveillée. Peut-être que c'était le changement de température, peut-être que c'était l'odeur, ou peut-être que c'était le sol rocailleux sur lequel elle était étendue. Quoi qu'il en soit, elle remarqua bien vite qu'elle avait changé de place, et ce, probablement pas par elle même - à moins qu'elle ne fut pas informée de quelque chose d'important. Ses yeux souvrirent brusquement, en réflexe d'un sentiment de vulnérabilité.

L'instinct la porta, dictant ses ordres dans une partie de sa concience près du milieux de son cerveaux, et aussitôt, elle suivit ses directives. Elle se retourna rapidement, maintenant accroupie et en position de défense contre n'importe quelle menace. Ses yeux scrutèrent le sol rockailleux, mais ne décellant rien de dangereux, ils se tournèrent rapidement vers ses propre membres, cherchant, scrutant chaqu'un pour s'assurer de leur état. Ne trouvant rien, et ne sentant aucun danger l'instinct se calma, puis se tut totalement.

Ce qui signifiait qu'elle n'avait plus d'ordres à suivre du tout.

Elle interrompu tout mouvement, aussi minime soit-il. Seule sa respiration demeurait innafectée par cette soudaine statufaction tandis que la jeune fille faisait le point sur sa situation. Elle était - sans savoir comment elle s'y était rendue - seule, dans un terrain rockailleux et incliné, sans chef de meute, sans aucune autre compagnie qui pourrait lui dire quoi faire. Si elle aurait pu faire ne serai-ce qu'un son, un gémissement lupin serait sorti de sa gorge tandis que ses oreilles - bien que courtes - tombèrent légèrement vers l'arrière, comme un chien déçu.

Bien sûr, son instinct chuchotait toujours "Survivre, survivre, survivre" dans un coin de son esprit, mantra qui l'avait accompagnée dès sa naissance, mais il ne dictait rien d'autre, ne lui disait aucune directive, et bref, ne l'aidait point. Elle chercha donc autour d'elle un indice, une autre présence, bref, un "chef de meute" qui lui dirait quoi faire, comment agir, et jusqu'à un certain point, comment penser. N'importe quel ordre ferait l'affaire, tant qu'elle avait un objectif, un but ou une destination.

Elle chercha à nouveau un indice, sans résultat, puis s'accroupit, les deux pieds à terre, les mains sur les genous pour une meilleure balance, attendant le signe qui lui fallait.

Car après tout, un loup soumis qui n'avait pas de directives ne faisait qu'attendre celles-ci.

Un clic. Quelque part un sort s'activa. Il avait sentit qu'une équipe allait se former, qu'il devait leur donner l'indice.

Un morceau de parchemin apparût devant Tsukimata dans un éclat de lumière, des écritures étaient inscrites dessus:
"D1 L16 14,5 A21 N22 R25 L5 V7 U17 D13 D23 E12 6,5 N3 G19 U14 T10 O28"

Un morceau de parchemin apparût devant Shinda dans un éclat de lumière, des écritures étaient inscrites dessus:
"Chiffres="

Un morceau de parchemin apparût devant Isshou dans un éclat de lumière, des écritures étaient inscrites dessus:
"A2 P15 U14 E6 23,5 18,5 S18 S4 N9 G27 D24 N29 E8 4,5 E12 R20 A26 R11"

Un morceau de parchemin apparût devant Aldegarde dans un éclat de lumière, des écritures étaient inscrites dessus:
"=Positions"

En lettre de lumière s'inscrivirent ceci devant les quatre personnes, puis s'estompèrent:
"Premier & Dernier indice, bonne chance..."

HRP: J'espère que vous aurez autant de plaisir à décrypter ce message que j'en eût à le coder! [Event 1] Quête 1 - Équipe 3 806915

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 15/04/2009

Shinda atterrit sur un sol dur et y déposa sa mallette. Avant même de faire un pas, il eut le réflexe de scruter les alentours à l’aide de ses 4 sens très développés et de son instinct. Une fine brise caressa ses joues et l’odeur du bois à proximité emplit ses narines. Le jeune homme s’accroupit au sol et le toucha du bout des doigts. Da son ouïe fine et puissante, il put détecter des sons inconnus.

*Sûrement des créatures que je n’ai pas encore croisé sur mon chemin.*

Il prit une grande bouffée d’air frais et put goûter quelques éléments purs de la nature. Avec ses pieds, il évalua la pente du sol. Après quelques minutes, il en déduit que son instinct l’avait mené au pied d’une montagne décorée d’une vaste forêt de conifères.

*Si seulement Isshou était là pour me décrire les alentours, ça me donnerait un bon coup de main. Mais bon, elle est en sécurité à la maison. C’est mieux ainsi !*, se convaincu-t-il.

Lorsque Shinda avança, il «vit» une aura à proximité. Comment avait-il put ne pas la remarquer. Elle était très grande et dense, mais son éclat était voilée ce qui expliquait qu’il n’y avait pas vraiment prêté attention au début.

*Cette personne doit avoir une estime d’elle-même très basse pour que son aura soit si peu éclairée !*

Il s’approcha un peu méfiant, mais se montra tout de même amical. En étant plus près de la personne, il put remarquer que c’était une jeune fille d’environ son âge, peut-être même un peu plus jeune. Elle semblait perdue et vulnérable. Il lui tendit la main.

-Bonjour, je m’appelle Shinda et toi ?

Il attendait une réponse, mais elle ne vint pas.

-Je te fais peur c’est ça ?

Son visage devint triste. Il savait que la plupart du temps, les gens avaient peur de lui à cause de sa taille imposante et de son bandeau noir qui cachait ses yeux. Sa main étant toujours tendue vers la jeune fille il continua tout de même avec gentillesse.

-Je peux t’aider à te relever ?

Pendant ce temps, Shinda sentit un bout de papier se matérialiser dans sa main qui était allongée près de son corps. Il fut surpris au départ, mais devina vite que c’était sûrement un indice pour sa quête.

*Après avoir aidé cette jeune fille, je sortirai mon transformateur pour pouvoir lire le message.*

HRP pour le mage blanc: Tu sauras que c'est beaucoup, mais vraiment beaucoup plus facile de coder un indice que de le décoder... surtout quand on a à peu près aucune piste!!! Il va falloir se creuser le cerveau en titi! tongue

Edit du mage blanc:
HRP: mais je vous ai donné tous les indices nécessaires pour trouver la clef, je suis sûr que vous trouverez Razz

Et essayez pas IRL de demander à Myo, ou même sur le chat, elle sait pas Twisted Evil

Edit de Myo: Pfff, je l'ai décodé ton code... Hier soir à 11h30 environ, peut-être plus tard je sais plus. Je me suis tannée avec le 3ème mot et je suis allée lire Fruits Basket. Si tu doutes de moi, t'as qu'à me demander les 3 premiers mots. Et puis Elles l'ont déjà trouvé, je me suis fermé la trappe et j'ai eut droit à une partie du message qui correspondait à ce que j'ai décodé, alors la ferme, le modo de poche Razz

Et aussi mon grand, Aldegarde est pas encore là, attendez-le Razz

Édit modo de poche: Mais j'ai jamais dit qu'il était difficile! Very Happy

Myo: a 11h30 ça m'étonnerait puisque je l'ai juste posté a minuit Razz

A 22h c'était un message disant aux rpeurs de pas se rencontrer tout de suite pour les besoins de l'indice, même si dans le fond ça aurait rien changé (en fait ma première idée le nécessitait mais j'ai changé d'avis ^^')

Edit moi!!!: merde!!! Vous vous êtes amusés! Content de savoir que mes HRP vous font réagir!!! lol!

Edit Myo: J'ai regardé quelque part entre 10h et 2h du matin, alors essais pas, c'était une estimation Razz

[HRP : Désolée d'avance pour les passages confus, cela fait un moment que je n'ai pas écrit de post en RP... Oh, et le code était très facile à déchiffrer, en passant.]

La rumeur lui était d’abord parvenu à travers le discours confus d’un vieil artisan fort aimable, quoique tout aussi sénile. Un sourire au coin de ses lèvres carminées, Aldegarde avait écouté le récit avec attention, l’avait même relaté d’une plume soignée dans son plus récent carnet de voyage. L’histoire lui avait alors semblée peu crédible, en revanche. Au fil des années, l’apothicaire avait consigné plus d’un ouï-dire invraisemblable dans ses nombreux calepins, et la plupart de ces « bruits qui courent » s’étaient révélés n’être que la projection amplifiée des fantasmes et des craintes du peuple. L’homme aux habits colorés avait ainsi poursuivit son voyage sans chercher à en savoir davantage sur ce nébuleux tournoi, sans se douter qu’il n’était pas prêt d’en avoir fini avec lui. La même rumeur lui fut contée par une jeune fille à quelques village du premier, puis dans un campement de gitans à plusieurs centaine de kilomètres. Il en entendit même une variante dans une taverne miteuse située dans un autre monde, évènement tout à fait singulier qui acheva d’aviver sa curiosité. N’étant pas homme à demeurer contemplatif devant une interrogation, l’herboriste partit s’enquérir des détails de l’affaire auprès des quelques connaissances de confiance. Il n’obtint que très peu d’information, mais cela lui suffit amplement- où était l’intérêt d’entamer une aventure en sachant à l’avance ce que chaque chemin nous réservait? Il n’était en rien un compétitif, mais la perspective d’un tournoi aux enjeux aussi grandioses avait une saveur d’événement historique à laquelle il ne pouvait pas résister.

C’est ainsi que, sans savoir exactement dans quoi il s’embarquait, Aldegarde rejoignit un petit groupe au pied de la montagne qui lui avait été indiquée. Soudainement, sans annoncer son arrivée. Il n’y avait rien de nouveau à cela- l’homme affectionnait les apparitions à l’improviste, tout particulièrement celles qui impliquaient des lieux inconnus (et, s’il était parfaitement honnête, la possibilité de déconcerter des étrangers).

Il joua tout de même la carte de la prudence, préférant apparaître à plusieurs pas des trois jeunes gens déjà assemblés afin de ne par les surprendre. En long filet de brume limpide, il s’immisça dans l’air, provoquant un subtil changement d’humidité. Sa matérialisation débuta par la formation d’une forme nuageuse claire et mouvante, minuscule phénomène météorologique absorbant en son centre l’ensemble de ses particules, entité devenant lentement de plus en plus dense et opaque, puis solide. Les couleurs lavande et aquamarine des étoffes de ses vêtements (assorties au teintes de son maquillage) apparurent en dernier lieu. La transformation avait été entièrement silencieuse, et délibérément progressive- il n’était pas apparu en coup de vent comme à son habitude afin de ne pas paraître hostile à ses nouveaux compagnons.

« Navré de vous importuner ainsi dans votre réunion, mesdemoiselles, monsieur. » débuta-il avec une légère inclinaison de la tête. « Mais je remarque, malgré moi, que le hasard m’a joint à vous en de bien curieuse circonstance. Voyez ces parchemins que vous tenez présentement, et constatez… » À ces mots, il tira son propre parchemin de son ample manche. « … qu’ils sont fortement semblables, sinon identiques, au document qui m’a été transmis il y a de cela très peu de temps. Si je me m’abuse, cela signifie que vous avez, tout comme moi, l’intention de prendre part à un certain… événement. Aussi, je me présente : Aldegarde, apothicaire de profession. C'est pour moi un plaisir de faire votre connaissance. » À ceci il fit une gracieuse révérence. « Veuillez, je vous en prie, reprendre votre discussion au moment où vous l’aviez laissé avant ma rude interruption. »

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 15/04/2009

(HRP: ça doit être parce que je suis malade et que mon cerveau ne fonctionne qu’à 10% Sad

et je l'ai tout pris pour faire mon post, alors, reste plus rien pour le reste... je le trouverai quand je serai plus perdu dans mon propre cerveau... Rolling Eyes

Un petit truc comme ça Sandrine, ton personnage n’est pas sensé savoir que Isshou est là… elle est dans ma mallette Razz

! Mais bon, pas grave, on va faire avec.)

Shinda était toujours de dos quand Aldegarde se matérialisa. Il remarqua tout de même que l’atmosphère semblait changer. Il trouva cela quelque peu étrange, mais n’en fit rien. Puis, il entendit la voix qui semblait appartenir à un jeune homme ayant vécu énormément d’expériences de vie. Il se retourna vers celui-ci et fut légèrement surpris d’observer que le nouvel arrivant ne le jugea point sur son apparence, puisque Shinda ne sentit pas ses émotions changer. Le jeune aveugle eut un léger sourire en constatant que l’homme lui faisant face avait presque la même grandeur que lui, ce qui était assez rare.

- Enchanté de faire votre connaissance Aldegarde, je me nomme Shinda et mon travail…

Il hésita puis continua.

-Si vous participez au tournoi, je suppose que vous le découvrirai bien assez tôt !

*Faisons en sorte que je commence sur une bonne note, je ne voudrais pas l’effrayer dès notre première rencontre. Je crois que c’est la meilleure solution de ne pas lui dire tout immédiatement, sinon j’ai bien peur de savoir ce qui pourrait se passer !*

Il s’adressait toujours au jeune homme d’apparence.

-Malheureusement, je n’ai pas encore eu la chance de prendre connaissance de ce parchemin dont vous me parler.

C’est alors qu’il prit connaissance des paroles de l’apothicaire.

-Excusez-moi, mais j’ai bien peur que vous ne vous trompiez, nous ne sommes que trois ici. Il manque donc un membre de notre équipe.

C’est alors qu’il entendit un bruit très étrange et étouffé venant de sa mallette. Il s’en approcha et soupira profondément en reconnaissant le discours inhabituel d’une schizophrénique. Il ouvrit sa valise noir et en regarda le contenu. Il sortit Isshou en transe de cette petite prison et la garda dans ses bras tel un bébé naissant.

-Tu m’exaspères Isshou… Il faudra que je te rammène à la maison..., il soupira. Tu es encore trop jeune et ce tournoi est beaucoup trop dangeruex pour toi.

Shinda lui parlait, sachant très bien qu'elle l'entendait malgré son état de transe. Il lui donna un baiser sur le front, la serra dans ses bras, puis se retourna vers l’homme qui lui faisait toujours face.

-Je vous présente toutes mes excuses, vous aviez raison, nous sommes déplorablement quatre. Je ne suis pas habitué à travailler seul en tant qu’humain, habituellement c’est ma petite sœur qui me guide., dit-il en regardant (sans vraiment la voir) Isshou, qui débitait toujours des paroles incompréhensibles. Encore désolé, mes sens doivent être un petit peu rouillés ! J'ai bien peur que notre équipe ne soit toujours pas complètes, car ma soeur ne compte pas. Je refuse qu'elle participe à ce tournoi!

Kita releva les yeux en sentant une autre présence près d'elle. Ses oreilles se redressèrent légèrement vers le haut, à moitié avec espoir, à moitié avec crainte et elle observa les actions du jeune homme, la tête légèrement penchée sur le côté. Il ne sembla pas la remarquer tout de suite, et elle prit cet avantage pour vérifier qu'il ne portait aucune arme qui puisse la blesser.

Elle n'était pas sûre de ce qui la poussait autant à faire confiance à cet homme, autant que son instinct lui disait “Danger, danger, danger, danger”, elle se dit que ces deux parties devaient être son cerveau humain contre ses instinct animal. Ne sachant auquel obéir, elle se tint immobile.

Il se releva... et la remarqua.

Elle ne bougea pas tandis qu'il s'approcha d'un pas assuré, ne semblant même pas réaliser que sa vue était grandement mise à l'épreuve avec le bandeux qui passait sur son visage. Il lui tandis la main, tout en lui disant son nom. Elle ne fit rien, toujours partagée entre ces deux voix internes totalement différentes, et qui ne l'aidaient pas du tout.

-Je te fait peur c'est ça?

Elle ne réagit pas plus. Toutes ces voix la rendait nerveuse, et, en toute honnêteté, c'était vrai qu'il lui faisait peur... jusqu'à un certain point. Il y avait une drôle d'odeur qui émanait de lui... Une odeur... de mort. Mais ça, c'était ce que son côté loup lui disait. Son côté humain passait par dessus toutes ces différences sans même penser au problèmes que cela pourrait apporter plus tard. Ce côté remarqua qu'avec les bonnes paroles, cet homme ferait un bon chef de meute. Mais pour l'instant, il ne possédait pas tout à fait ce don. Cette pensée fut confirmée quand il lui demanda s'il pouvait l'aider à se relever. Un chef de meute ne demande pas. Il exige, et il faut suivre les ordres. Kita ne sut pas tout de même si elle devait accepter son aide ou simplement l'ignorer. Elle resta là, balançant légèrement d'avant en arrière, sans pour autant prendre de décision.

Puis elle sentit un lumière venir de son côté droit, et dans sa main apparut un parchemin simplement roulé. Elle aurait voulu le lire, mais elle ne croyais pas que son companion – tiens, il en avait un lui aussi – apprécierait qu'elle l'ignore. Encore une fois hésitante, elle se balanca de plus en plus, douteuse, et cherchant un moyen.

C'est à ce moment qu'une autre personne arriva.

Le premier mot la sonna un peu – elle n'était pas du tout habituée à ce genre de jargon gracieux – mais ses paroles la firent bientôt relever la tête d'un coup. Voyez, constatez, veuillez. C'est mots là, elle les connaissaient. Elle se releva lentement, sans bruit, et chercha – discrètement – dans son sac. Elle vit l'autre adolescent faire de même, sur un commentaire qu'elle n'avait probablement pas entendu.

Elle avait presque sorti son encre, quand une petite fille d'à peine dix ans fut sortie du sac de son “companion”.

Elle se tut, et attendit les ordres, comme elle le faisait quand elle ne savait pas quoi faire – ce qui arrivait très souvent d'ailleurs.

Cela faisait une éternité qu'elle était dans cette valise, du moins, c'est ce dont elle avait l'impression. Si ça continuait, elle manquerait surement d'air, mais bon... On y repensera plus tard. La fillette s'ennuyait grandement dans cette valise où faisait immensément noir. Il y eut un moment où il semblait que quelque chose d’étrange s’était passé. Un peu comme une coupure de temps, un flash… L’air avait maintenant changée. Non, ce n’était pas la même « ambiance ». Elle avait changée d’un seul coup. Du moins, c’est ce qu’avait ressentit Isshou. Elle ne savait depuis combien de temps elle était dans cette valise, mais c’était vraiment long.

Tout d’un coup, Une lumière, peut-être plus une étincelle ou un flash, apparut, laissant dans les mains de la fillette un parchemin. Cette dernière ne put retenir un cri de surprise. Immédiatement, elle plaqua ses mains sur sa bouche. Elle espérait que son grand frère ne l’avait pas entendue. Malheureusement, c’est à ce moment qu’elle tomba dans une de ses transes. Elle était faite. Son visage se crispa légèrement et les images commencèrent à défiler dans la tête. Elle commença alors à marmonner des paroles incompréhensibles. On pouvait distinguer des petit bouts de paroles, mais il n’y avait aucune cohérence entre.

Dans son subconscient, elle senti son frère la prendre et lui parler, mais elle était ailleurs, prononçant des paroles, le parchemin dans ses mains, collées contre elle.

(h-j: Il est super sympa ton code ^^, mais moi comme personne étrangement bizzare, j'ai décoder le message avant de comprendre ce que voulaient dire "chiffre =" et "= position" ^^)

[Shinda : J’étais en fait supposée éditer ma petite erreur d’inattention, mais tu l’as bien intégré à l’histoire, je trouve.
Tous : Si les déductions qu’Aldegarde fait vous dérange, n’hésitez pas à me le dire. Je les inclus seulement pour faire avancer l’histoire.]

Nul doute là-dessus, la scène dépeignait une fresque fort étrange : un jeune homme aux yeux absents serrant contre lui une délicate fillette en crise, sous le regard incertain d’une damoiselle silencieuse. La présence d’Aldegarde, pourtant bien singulière, n’ajoutait dans ce cas qu’une touche colorée de surréalisme à l’ensemble. Quatre personnages sans liens apparents, étrangers réunis au beau milieu de nul part- c’était à rien n’y comprendre. Un passant n’y aurait rien compris. Mais pour l’apothicaire, qui était doté de l’expérience en plus d’un bon sens de l’observation, la situation actuelle n’était pas aussi insolite et insondable.

Constatant que Shinda n’avait pas même haussé un sourcils en faisant face à l’excentrique vendeur de médicament, ce dernier en déduisit que l’adolescent devait être fortement myope, sinon aveugle (ou bien difficilement déstabilisé- mais assez implacable pour n’avoir aucune réaction? C’était plus implacable que ses agissement portaient à croire). Ce qui expliquait le regard vide qu’il jetait à sa sœur- qui n’était d’ailleurs probablement pas sa sœur biologique. D’instinct, Aldegarde savait que le garçon n’avait aucune ascendance nymphe, hors la jolie damoiselle dans ses bras en était une, sans l’ombre d’un doute (c’est d’ailleurs ce qui lui avait permis de ressentir sa présence sans l’apercevoir). Au sujet de la transe qui l’affligeait, l’herboriste ne pouvait à première vue déceler aucune explication. Cela ne l’importunait pas. S’il devait le savoir, il l’apprendrait assez tôt.

« Votre désir de protéger la damoiselle ci-présente est certes admirable, » fit-il en désignant Isshou d’un large mouvement, une once de gravité dans la voix. « Mais je crains que la décision de l’inclure ou non dans cet événement vous ait échappé. Le parchemin qui se trouve entre ses doigts témoigne de son implication future, je le crains. Si je puis, en revanche, vous rassurer… » Son sourire s’élargit et s’adoucit de manière presque paternelle. « En ma présence, elle ne risquera jamais de trouver la mort. Je saurai m’en assurer. » Transformer quiconque d’autre que lui-même en brume était périlleux et éprouvant, mais du moins avec une autre nymphe il savait qu’il n’en mourrait pas.

Considérant la question réglée pour le moment, Aldegarde tourna les talons dans un tourbillon de tissus violets et bleutés pour faire face à la dernière membre de leur groupe, une jeune femme fort tendue qu’il avait l’impression indistincte d’avoir déjà rencontré. Ou non… Pas elle, exactement, mais une fraction de ses traits faciaux, des formes de sa silhouette- un membre de sa famille, peut-être? Oui, un souvenir lui revenait bien en tête : celui de nomades, de gitans, d’une tribu de loup-garou rencontrée dans ce monde. Loin de là. Tout de même, peut-être était-elle bien de ce clan- la damoiselle avait l’attitude d’un animal perdu et traqué, elle pouvait très bien s’être égarée de sa meute. Ou avoir été chassée. La question était embêtante, et Aldegarde était conscient qu’il devait être en train de dévisager l’inconnue de façon peu courtoise. Il tint à s’en excuser après un moment- la pauvre créature semblait bien timide, et il avait eu, l’espace d’un instant, l’impression d’avoir interrompu un de ses mouvements en se retournant vers elle aussi brusquement.

« Ah, pardonnez-moi, ma charmante, votre visage m’a simplement paru familier. Poursuivez le geste que vous aviez entamé il y a de cela un instant, je vous prie. Ne laissez pas mon examen vous importuner. »

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 15/04/2009

HRP : Merci, et ne t’en fait pas, Aldegarde est très bien comme il est ! Very Happy

Ayant toujours sa soeur collée contre son torse, Shinda répliqua aux commentaires d’Aldegarde.

-Votre désir de protéger la damoiselle ci-présente est certes admirable
-Il est normal que je protège ma propre petite sœur!
-Mais je crains que la décision de l’inclure ou non dans cet événement vous ait échappé. Le parchemin qui se trouve entre ses doigts témoigne de son implication future, je le crains. Si je puis, en revanche, vous rassurer…

Shinda observa la petite main d’Isshou qui tenait fermement le parchemin et murmura pour lui-même…

-Non, non… Pourquoi elle, elle n’a que dix ans et n’a aucune arme.

Le jeune homme se tourna vers le ciel et dit à l’intention de Satan par pensées.

*Ça ne vous suffit pas de me condamner à vie? Il faut en plus que vous la mettiez en péril pour votre amusement personnel? J’en ai déjà assez de cette prison de travail alors laissez moi tranquille!*

Il eut comme seule réponse.

*Tu es à moi!*

Shinda recevait toujours la même réponse, il en était habitué.

*Plus pour longtemps!*

Les paroles d’Aldegarde attirèrent son encore son attention.

-En ma présence, elle ne risquera jamais de trouver la mort. Je saurai m’en assurer.
-Vous saurez monsieur Aldegarde, que je suis heureux de votre proposition, mais sachez qu’attend que frère, je sais défendre Isshou!, déclara-t-il hérité. Malgré cela, vous avez beau être une armée ou l’homme le plus fort du monde, vous ne pouvez vaincre le destin qui trace toujours son chemin et fait parfois très mal.

Il y avait une pointe de nostalgie dans ses paroles, mais Shinda se ressaisi vite et se retira un peu plus loin. Il mit Isshou sur son dos et plaça ses mains pour faire en sorte qu’elle ne tombe pas. Ensuite, travaillant avec le touché et son instinct, l’arcange sous forme humaine fit un amas de feuille pour créer un petit lit à sa sœur pendant qu’elle était en transe pour ne pas qu’elle ne se blesse. Enfin, il avait finit et décrocha les mains d’Isshou qui étaient agrippées à son cou, la déposa sur le lit improvisé et lui donna un baiser sur le front.

-On se revoit tout à l’heure Trésor, quand tu en auras terminée. Essaie de retrouver la lumière, je sais que tu en es capable, tout le monde en est capable lorsqu’ils ont la volonté de la trouvée. Toi tu l’as, j’en suis certain, juste là.

Il mit sa main où le cœur de sa petite sœur battait d’un rythme régulier dans sa poitrine.

-Je reviendrai quand tu iras mieux, je reste tout de même à proximité.

Shinda se dirigea donc vers les deux autres membres de l’équipe qui semblaient discuter puis demanda à la demoiselle qui le fascinait étrangement par sa différence.

-Excuse-moi, nous n’avons pas eu la chance de discuter tantôt. Dis-moi… Quel est ton nom?

Il lui adressa un sourire magnifique et attendit une réponse.

Elle hésita une seconde. Cet “Aldegarde” Semblait définitivement avoir le don d'un chef de meute, mais tous ses ordres finnissaient par passer par la suggestion, et bien que pour l'instant cela n'avait point d'importance, un jour, cela pourrait le mettre – aussi bien qu'elle et les deux autres companions – en danger. Elle s'exécuta tout de même, et sortit de son sac en bandoulière un cahier d'une grandeur modérée, une plume et son pot d'encre. Elle accota le cahier sur son ventre et glissa le pot d'encre entre deux doigts qui tenaient le calepin pour s'assurer qu'il ne renverserais pas, puis, elle se tourna vers Aldegarde, semblant lui demander ce qu'il voulait qu'elle écrive.

À ce moment, l'aveugle vint lui poser une question accompagnée d'un sourire qu'elle ne vit pas, puisque ses yeux étaient baissés.

Elle eut du mal à déterminer ce qu'elle devait faire, voyant qu'elle ne pouvait lui “dire” son nom, et que même si elle l'écrivait, il ne pourrait pas le voir. Elle le fit tout de même, d'une petite écriture tassée sur elle même et à tendance à partir vers le bas. Elle hésita à nouveau à la dernière lettre, mais de toute façons, c'était déjà écrit. Elle se "présenta" ainsi aux autres, et puis, comme un loup à son supérieur, elle donna son parchemin au prénomé Aldegarde.

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 15/04/2009

Après qu'Aldegarde ait lu le petit bout de papier, Shinda tourna ses yeux vers la jeune fille (même S'il ne la voyait pas et elle ne voyait pas ses yeux).

-Tsukitama... Enchanté! C'est un très joli nom que tu as là, très belle signification. Je me demande seulement pourquoi ne pas l'avoir dit...

Il eut soudain une illumination.

-Ohhhhhhhhh...... tu, tu es muette?

Après qu'Aldegarde eut confirmé la réponse de Shinda en traduisant les gestes de Tsukitama, Shinda s'exclama dans un léger rire.

-Nous formons une très belle équipe!

Il y avait un brin de sarcasme dans cette phrase, mais tout au fond de lui, il était sincère en affirmant cela.

-Bon, excusez-moi un instant, mais pendant que l'on parle de bouts de papiers...

Il se dirigea vers sa valise d'où il en avait sortit Isshou un peu plus tôt, puis fouilla à l'intérieur à la recherche de quelque chose.

-Hum... où est-ce que j'ai mis cet instrument... J'étais pourtant persuadé que je l'avais apporté...

Il entra son bras plus profondément dans l'ouverture.

-Ah! Voilà! Je savais que je l'avais appo...

Il sortit de sa valise 1 palette de bois et une autre craquée en 6 ou 7. Elles n'étaient reliées que par un fil à moitié brisé qui allait céder d'un moment à l'autre.

-Mais qu'est-ce que... Non. Ne me dit pas que c'est brisé!

Il parcouru l'objet d'un geste prompt et rapide. Il y inséra le petit bout de papier avec une lueur d’espoir que le mécanisme magique s’enclencherait, mais rien. L’objet avait rendu l’âme.

-Non!

Il soupira, pensif. Retournant fouiller dans sa valise pour être sur que les autres objets étaient intactes, il en sortit un petit tas d’effets personnels de Isshou. Puis suivit un tas de linge appartenant à Shinda. Seulement un petit détaille lui avait échappé avant de les inspecter.

-Mes.... Mes vêtements!!! Ils sont.... Morts! Ils sont en lambeaux! Qu’est-ce qui s’est passé avec mes affaires?!?

Il son regard se tourna immédiatement vers sa petite soeur étendue sur le sol toujours en transe.

-Toi! Tu vas entendre parler de moi! Tu ne t’en tireras pas comme ça! Oh non jeune fille!, dit-il luttant contre la crise de nerfs.

(HRP: à partir de demain, je ne posterai plus pendant 1 semaine parce que je pars pour un voyage de 1 semaine cheers

alors... à dans 7 jours! Cool

)

[Pardon du délai! Et Kita, si tu trouves que j'ai mal interprété la personnalité de ton personnage, ou si tu ne veux pas que je la fasse réagir, n'hésites pas à le dire!]

Étrange, tout de même, comme l’âme d’un être peut paraître à la fois si ancienne et si jeune! À la réponse agacée de Shinda face à sa proposition, Aldegarde esquissa un faible sourire. Assez vieux pour connaître les douleurs indissociables à la vie. Assez jeune pour croire, encore, que la volonté de protéger quelqu’un à elle seule suffit. L’apothicaire n’avait peut-être pas autant connu la souffrance, malgré ses nombreuses années d’existence, mais l’amertume de l’impuissance était son sombre, sa prédatrice omniprésente. Il la connaissait mieux que quiconque, l’avait presque apprivoisée par sa prudence. Grâce à elle, il savait que de refuser de l’aide, aussi obsolète soit-elle, n’était pas une sage décision. Mais il ne crut pas pertinent d’exprimer cette opinion. L’homme n’avait, après tout, jamais demandé quelconque permission à l’adolescent en face de lui. Son avis ne changerait rien au fait que, si le pire advenait, Isshou ne le suivrait pas dans la mort.

Aldegarde suivit les évènements qui suivirent de manière quelque peu détachée, à titre d’observateur, préférant analyser les obstacles à venir. Il tira de son ample manche la pièce de parchemin qui lui était apparut, et bien que son sourire serein ne s’estompa pas, ses paupières maquillées se plissèrent légèrement sous la concentration. « = Positions ». Rien de bien indicatif, et ses doigts d’experts lui apprirent au toucher que le papier de constitution banale ne recelait probablement pas la clé de l’énigme, non plus. Peut-être était-ce, alors, un défi d’équipe? Il fit un mouvement vers Isshou, afin de vérifier son hypothèse avec le parchemin de la jeune fille, mais alors, un autre document lui fut tendu, celui-ci ne contenant qu’un seul et timide mot. L’apothicaire n’eut pas besoin de s’enquérir du contexte pour comprendre ce qu’il était attendu de lui.

« Tsukitama. » énonça-t-il avec un hochement de tête. « Ravissant. »

S’en suivit une réaction semblable de la part de Shinda, qui réalisa soudainement que son interlocutrice était incapable de communiquer oralement. Avec un ricanement, Aldegarde lui confirma que, oui, la charmante damoiselle en face de lui semblait bien muette. Il s’excusa par le fait même d’avoir négligé de le préciser. À ses propres yeux, cela avait semblé assez évident- mais bien entendu, il n’avait pas pris en compte que les yeux de Shinda ne lui étaient d’aucune utilité. Ce dernier partit d’ailleurs à la recherche d’un instrument qui, apparemment, devait l’aider à communiquer. Malheureusement, l’artefact- ainsi qu’une partie de ses possession- étaient visiblement dans un piètre état.

Tandis que Shinda transmettait son mécontentement à sa cadette inconsciente, Aldegarde entreprit de nouveau d’élucider l’énigme. Il courba d’abord sa grande taille, cherchant à apercevoir les yeux de la jeune louve, qui gardait la tête résolument baissée. Il attendit patiemment qu’elle lève la tête, ne serait-ce que pout chercher à comprendre la raison de sa présence, mais comme elle ne semblait pas prête de le faire, et qu’il ne désirait pas s’adresser à sa chevelure par principe, il replia d’une main les tissus de son accoutrement qui descendaient sous sa ceinture et se laissa lestement tomber sur un genoux. Ainsi positionné en face de Tsukitama, la damoiselle n’avait d’autre choix que de le regarder de haut- ou de redresser l’échine et de regarder en face.

« Permettez que je vous emprunte ceci. » fit-il en prenant délicatement le parchemin de Tsukitama, sans rien forcer. « Et permettez que je vous rende cela. » ajouta-t-il en lui redonnant le papier qu’elle lui avait tendu, plus tôt.

Après quoi il se releva, épousseta de sa main libre ses grands vêtements, puis jeta un coup d’œil au document qu’il venait de récupérer. Il fut satisfait d’apercevoir une série de chiffre et de lettres, qui déjà ressemblaient davantage à un énigme classique. Il appela calmement Shinda, et le pria d’apporter les deux derniers parchemins. Ceci en mains, il pourrait certainement entamer la résolution de l’intriguant casse-tête. Mais avant toute chose...

« Croyez-vous, cher, que l’état de votre sœur pourrait être atténuer par la médication? » s’enquerra-il auprès de l’aveugle. « Où est-ce, fort malencontreusement, une condition que seul le temps peut estomper? Je ne suis, voyez-vous, qu’un piètre mage, mais mes talents de guérisseurs par la flore sont davantage intéressants. »

Une petite fille qui semble perdue et qui pleure à chaudes larmes, deux parents très heureux par la naissance de leur nouvel enfant, un chien sauvage à la recherche d'une proie, une pauvre femme qui se fait battre par le méchant mari, deux jeunes amoureux qui se courent après dans un immense pré, un homme, doté de pouvoirs magiques, qui prend quatre parchemins et les fait disparaître, une jeune demoiselle aux oreilles pointues, ceuillant des fleur, qui s'arrête un instant pour regarder le ciel, un gentil garçon en santé qui distribut quelques biens et un peu de nourriture à ceux dans le besoin.

Ceci n'est qu'un bref appreçut des milliers d'images qui défilent dans la tête d'Isshou à une vitesse folle. Celles décrites plus haut sont en fait les images qui ont ressortit du lot, celles que la mémoire d'Isshou à retenues, celle qui ont pris le temps de défiler à une vitesse normale, mais ce sont alors plus comme des petits films. C'est surtout durant ces arrêts qu'Isshou ressent quelque chose, un peu comme si elle savait ce que ressentaient les personnes des petits films. C'est aussi durant ces momments que la fillette se met à marmonner, un peu comme si elle décrivait ce qu'elle voyait et ce qu'elle ressentait. Lorsqu'elle marmonne, elle n'articule pas, ne parle vraiment pas fort et d'un timbre de voix plutôt bas, ce qui fait qu'on ne comprend pas ce qu'elle dit.

Soudain, les images cessèrent de défiler et ce fut comme un "black" puis, elle vit et entendit ce que son subconscient avait enregistré. Tout d'abord elle vit son frère la regarder
-Tu m’exaspères Isshou… Il faudra que je te rammène à la maison... Tu es encore trop jeune et ce tournoi est beaucoup trop dangeruex pour toi. lui disait-il.
Ensuite, il y eut un autre "black" et apparut l'image de son frère, mais cette fois, il ne semblait vrmaiment pas content.
-Toi! Tu vas entendre parler de moi! Tu ne t’en tireras pas comme ça! Oh non jeune fille!
C'est à ce momment que la fillette repris contrôle de ses sens. Elle redressa brusquement.
-Je n'ai rien fait!!! se défendit-elle par habitude

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 15/04/2009

Lorsqu’Aldegarde lui adressa la parole, Shinda lui tendit les deux bouts de parchemins et n’eut comme seule réponse:

-Malheureusement, je crois que ma chère petite soeur est en transe sous l’effet d’une sorte quelconque de magie. Je ne crois pas que des médicaments arrangeraient sa situation, il suffit d’attendre que ça lui passe... Vous pouvez toujours essayer tout en ayant son accord bien sûr, mais je crois qu’elle devrait se réveiller bientôt.

Il se retourna vers sa soeur et s’en approcha. Elle s’emblait s’agiter un petit peu ce qui signifiait qu’elle allait se réveiller dans quelques secondes. Les poings sur les hanches tel un père mécontent, il la regardait sévèrement. Puis d’un coup, la fillette se redressa brusquement et regardant son grand frère lui dit :

-Je n'ai rien fait!!!

C’était sa réplique habituelle, elle disait toujours cela.

-Isshou Azaisu! Qu’est ce qui t’as pris de briser presque tous mes effets personnels, maintenant je n’ai plus de transformateur ni de vêtements non déchirés, à part ceux que je porte en se moment! J’attends une explication, et elle est MIEUX d’être bonne!

Un de ses sourcils s’arquât attendant une réponse. Le jeune homme était fâché, certes, mais le plus gros de sa colère avait tombé. Il était désormais seulement mécontent du comportement de sa petite soeur à détruire ses objets.

Tsukitama ne saura jamais vraiment ce qui a repoussé ce petit bout de memoire a la surface de son esprit juste à ce moment, comme si son instinct venait de se rebeller au visage clairement fâché du jeune homme qui grondait la plus jeune de leur groupe. Peut-être même que ce n'est que le visage légèrement confus de la fillette qui appelait le loup en elle - un désir de protection, de la prendre sous son aile lui envoya un frisson. C'était une simple parole, ou plutôt un ordre que sa chère mère lui avait donné à ses premiers saignements qui la convaincue a bouger.

"Rappelle toi toujours, Kita. Le futur de la tribu dépends des plus jeunes. Peu importe la situation, leur sécurité passe toujours en premier. Et si ils sont dans le trouble, il faut que tu les aide. Est-ce que c'est clair?"

Elle se placa carrément entre Shinda et Isshou en un simple mouvement agile, prit la main de la fillette pour la réconforter un peu, et se pencha légèrement vers l'avant, soumise à une authorité plus haute qu'elle. Elle essaya d'inciter l'enfant à s'excuser avec quelques gestes, mais elle ne parvint pas tout à fait à faire passer son message. Elle mit donc sa main sur la tête de l'enfant et la baissa elle aussi.

Si s'excuser était le moyen le plus sûr d'échapper à la colère de l'adulte, qui était d'un satut plus haut qu'elle dans leur groupe, il fallait le faire. Même si l'adulte avait tort, dès qu'il avait un plus haut statut social, il fallait se soumettre. C'était d'ailleurs une des règles d'or des tribus-garous, car attirer la colère d'un guerrier était l'une des pires choses à faire. Sans guerrier, qui enseignerait l'art de la guerre aux plus jeunes, Sans guerrier, qui les protègeraient des menaces? Non, il était mieux de les guarder de notre côté.

Mais cela ne voulait pas dire que Isshou acceptait ces principes.

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 15/04/2009

Shinda regarda (sans la voir) sa soeur qui commençait à avoir les yeux remplis de larmes. Puis analysa la situation, Tsukitama qui alla protéger sa sœur et s’inclina devant lui. Il soupira.

-Je… Je suis désolé. Je me suis laissé emporter.

Le jeune homme s’approcha des deux filles et releva leur têtes du bout de ses doigts. Il commença par Tsukitama, et lui décrocha un sourire en coin en se retrouvant face à face avec elle, puis il se tourna vers sa sœur. Après s’être penché, son grand frère la ‘‘regarda’’ dans les yeux.

-Isshou, tu aurais pu te blesser, je comprends que tu as voulu bien faire pour te protéger… mais… (soupire en la ‘‘regardant’’ presqu’en larmes) C’est d’accord, je te pardonne. Il faudra toute fois que je passe au village le plus tôt possible pour m’acheter au moins une paire de fringues.

Shinda se releva et fit de nouveau face à la jeune fille muette et releva de nouveau la tête de celle-ci qui s’était légèrement inclinée en signe de soumission de sorte qu’elle le regarde droit dans les yeux (le bandeau dans ce cas-ci).

-Tsukitama, je ne voulais pas t’alarmer, c’est qu’il faut parfois que je joue le rôle de père envers Isshou… tu comprends ? Et ne t’inclines plus devant moi, je déteste ça. Nous sommes tous égaux ici et tu n’as pas à te sentir inférieure.

Le soleil commençait à descendre à l’horizon de l’autre côté de la montagne et une brise fraîche envahit l’espace. Au même moment, Shinda lâcha le visage de Tsukitama et frissonna, mais il n’y avait aucun lien entre le vent qui venait de se pointer et la chaire de poule qui lui traversait le corps. Se retournant vers sa petite sœur, Shinda se dépêcha de lui dire :

-Trésor, il est temps d’aller dormir, nous avons une grosse journée demain. D’abord, nous devrons passer par le village pour aller acheter des vêtements et nous trouverons ensuite l’endroit où l’indice nous mènera.

Il lança aux deux autres présents sans toutefois se tourner vers eux.

-Tsukitama, Aldegarde, je vous mets en charge d’Isshou. Et ne m’attendez pas, allez dormir. Je vais monter la garde aux alentours pendant la nuit. En même temps, j’en profiterai pour chercher une source d’eau à proximité. À demain…

Et il partit à toute vitesse dans les bois.

(

partit à la montagne)

L’âme de guérisseur d’Aldegarde ne fut, fort heureusement, pas contrarié par la situation inquiétante de la damoiselle en transe bien longtemps. À peine son frère aîné avait-il fait état de sa situation qu’elle se réveillait avec, semblait-il, plein usage de ses facultés. Le réflexe qu’elle eu de défendre sa personne fit d’ailleurs sourire l’apothicaire, qui se trouvait soulagé de voir la cadette de leur groupe recouvrer la santé. Il avait, en effet, un faible pour les enfants qui tenait presque de l’instinct maternel- un aspect de sa personnalité parmi tant d’autres qui faisait de lui un homme de virilité douteuse. Apparemment, il n’était pas le seul à posséder cette préoccupation pour les plus jeunes (quoique pour lui, la majorité de la population entrait dans cette catégorie). Tsukitama, qui jusque là n’avait fait preuve que de timidité et de soumission, se porta à la défense d’Isshou lorsqu’elle se fit réprimander, un acte d’une hardiesse surprenante. Fort intéressant. Tout aussi intrigante : la soudaine disparition de la réticence de Shinda à laisser la garde de sa sœur à autre personne que lui-même. Ah, mais c’était là des aspects à analyser plus tard. Aldegarde promit à l’adolescent de veiller sur sa cadette sans poser les questions qui lui étaient aussitôt venues à l’esprit. Il avait, pour l’instant, d’autres priorités.

« Mes salutations, charmante damoiselle. Aurais-je tord de présumer que votre prénom est Isshou, et qu’il m’est permis de vous désigner ainsi? » fit-il à l’égard de la jeune nymphe, suite à une gracieuse révérence. « Je me prénomme Aldegarde, apothicaire de profession. » Puis, en s’adressant également à Tsukitama. « Je me spécialise également dans les cosmétiques- un sujet davantage intéressant pour de ravissantes jeunes filles comme vous, je crois? Si vous ne souhaitez pas vous mettre au lit dans l’immédiat, jetez un œil sur ma marchandise actuelle- je suis certain qu’une poudre lilas ferait des miracles à votre teint, jolie dame. Quant à vous, damoiselle Tsukitama, quelque chose de plus doux serait certes approprié. Œillet? Orchidée? Ah- Mais je m’éloigne de ma tâche! » Cette fois, il ne s’adressa qu’à la lycanthrope, un affable sourire aux lèvres. « Veuillez, je vous en prie, superviser les activités de la jeune femme ci-présente. Je me penche de ce fait sur l’énigme qu’on nous a donné. »

Il ne lui fallut que très peu de temps pour la résoudre, d’ailleurs. Il s’agissait, sommes toute, d’une devinette simple, qui n’était probablement pas destinée à tester leurs capacités de réflexion autant qu’à les forcer à travailler en équipe. Comme un casse-tête à quatre morceaux- nullement difficile à assembler, mais les quatre pièces devaient d’être présentes pour que l’image apparaisse, pour que la suite de la charade soit dévoilée. Dans le cas présent…

« Dans le ventre du plus grand dragon. » lut-il après un moment. « Rencontrerions-nous un véritable représentant de cette race? Intéressant- quoi qu’un peu inquiétant pour ce qui est de la situation de sieur Shinda, qui se trouve présentement seul. » Ses paupières poudrées se fermèrent momentanément, son sourire se fit songeur. « Devrions-nous l’en avertir..? Ah, je crois que ce serait là la meilleure idée, en effet. Damoiselles? » appela-t-il. « Allons retrouver notre compagnon. »

[Pardon de l’énorme retard- si vous êtes pas inspirées pour poster au prochain endroit, vous pouvez toujours rester ici, ou me laisser faire le premier post ailleurs. ^^]

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