Faradhor
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 Myona; chap 1

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Myona Inochi
Harmonieux
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Myona Inochi


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MessageSujet: Myona; chap 1   Myona; chap 1 Icon_minitimeDim 13 Jan - 17:29

L'an dernier je passais mes midis à écrire à l'ordiateur des histoires. J'avais commencé une histoire que j'ai jamais finit. En voici le seul chapitre complété:

1er chapitre
Découverte en forêt


Myona, un demi-elfe à la peau brune et les cheveux noirs avec des mèches naturelles mauves aux reflets argentés, un arc à la main et un carquois, plein de flèches dans le dos, avança dans la clairière. Quelques heures plus tôt, elle avait observé un cerf et sa biche. Celle-ci allait mettre à bas d’ici quelques instants.
Soudain, la jeune fille entendit un bruit. Pas un froissement de feuilles ou encore un arbre qui balance au gré du vent, mais plutôt le bruit sourd d’une hache qui s’abat. Pourtant, la forêt était protégée pour de qui est la flore feuillue…
Se promettant de retourner s’occuper des cerfs plus tard, elle se dirigea d’un pas léger vers l’endroit d’où provenait le son. Ayant les sens bien aiguisés, elle ne prit que quelques instants à trouver l’origine de ce qui l’avait perturbé dans son observation.
Il s’agissait de Fiögalm, un homme du village qu’elle n’aimait pas beaucoup. Il occupait la fonction d’aubergiste. Fiögalm était également la personne qui rapportait les ragots. Myona le soupçonnait depuis déjà plusieurs années d’être à l’origine des méfaits divers commis de temps à autre à Dilgaroum, son village.
Derrière Fiögalm se trouvait une pille de copeaux de bois.
« Mais quel avare!!! Il se procure son bois illégalement. Attends que je mette maman au courant!!»
Bien dissimulée derrière un large bosquet, Myona vit Fiögalm entrer sa main dans un arbre creux, un orme, puis en sortir un bâton sculpté.
Tout le long du bout de bois étaient gravés des glyphes étranges qui attirèrent le regard de Myona. En haut du bâton étaient taillées trois serres qui se refermaient dans le vide. Sans doute que l’espace inoccupé était destiné à renfermer un germe quelconque.
Soudain, Fiögalm dessina un signe dans les feuilles qui jonchaient le sol. Quelques secondes plus tard, un sourire se dessina sur ses lèvres.
— Tu peux sortir de ta cachette, jeune espionne.
« Comment as-tu pu savoir que je me trouvais là?? J’étais pourtant bien cachée…»
Elle se glissa tout de même hors du buisson, à découvert.
— Peut-être vous ai-je espionné, mais vous, vous avez transgressé la loi et c’est par hasard que je suis tombée sur vous. Vous savez bien qu’il est interdit de couper le bois de la forêt Ygamiëra. Ne me dites pas que vous avez oublié??
Le sourire de Fiögalm s’élargit. Il remit son bout de bois à l’intérieur de l’arbre et s’y adossa le dos.
— Mais je suis la loi, jeune fille. Le village a besoin de moi et ne peut ni me chasser, ni m’enfermer. Que feriez-vous tous si je ne vous vendais plus ma marchandise, ne vous prêtais plus d’argent lors des famines qui vous assaillent? Vois-tu, Dilgaroum dépend de moi. Le village est moi et je suis le village. Que penses-tu pouvoir faire, toi, petite fille sans défense, qui ne peux même pas se cacher à mon légendaire sixième sens…
En effet, Fiögalm était bien connu pour son sixième sens dont les villageois ne cessèrent de parler à Myona au fil de son existence.
— Très bien, puisque cette loi semble abolie pour vous seul, je me retire, en oubliant cette injustice face au village tout entier que vous semblez représenter à vous seul. Mais sachez tout de même qu’un village n’est pas seulement représenté par son dirigeant, mais par l’ensemble de ses occupants. Aussi bien les vieillards que les adultes et les enfants.
Myona se retourna, laissant Fiögalm penser à ses paroles. Aussi bien, Fiögalm avait un sixième sens, aussi bien Myona était véridique dans les propos qu’elle employait.
Elle retourna donc à l’endroit où elle avait observé plus tôt le couple de cerfs. Le soleil allait se coucher d’ici 2 heures, alors elle devait se dépêcher pour ne pas se faire prendre par la noirceur du soir.
À présent, le cerf mâle n’était plus là, mais la biche et le faon y étaient. Myona prépara son arc, y installa une flèche et tira la mère. Le faon tenta de s’échapper, sentant le danger, mais ne réussit qu’à se faire sauter dessus par Myona qui lui passa une corde au cou.
— Ce qu’il est mignon!
Elle ramassa la mère du petit qu’elle trimballa sur son dos en titubant.
Arrivée au village, elle prit tout de suite la route de sa maison, sans prendre le temps, comme à son habitude, d’aller rendre visite à Shiraz, sa cousine âgée d’une vingtaine d’années qui vivait pourtant à la lisière du village pas où elle entra.
Dans les ruelles, les enfants couraient, jouaient, criaient. Les adultes s’affairaient à leur besogne. Bref, malgré l’heure, le village ne perdait en aucun point sa vitalité.
Une petite fille d’environ 7 ans s’approcha de Myona, observant jalousement le faon qu’elle tenait en laisse.
— Wow, ce qu’il est beau! Dis, est-ce que je pourrai jouer avec??
Myona eut un petit rire cristallin.
— Il est pour toi Slamina. Tu peux l’appeler comme tu veux, il est à toi.
Elle sourit à Slamina. Elle savait bien que la petite adorait les animaux, particulièrement les petits faons.
— Merci beaucoup Myona!! Mais heu! comment savais-tu que j’adore les faons??
— Ça, c’est mon secret.
Elle adressa un sourire à la petite.
— Amuse -toi bien!!
Slamina prit la corde du faon et retourna jouer gaiement avec ses amis.
Myona eut un sourire amusé. Ô comme l’insouciance des enfants de cet âge-là lui manquait. Elle aurait donné cher pour retrouver son ignorance…
Ses cheveux noirs, zébrés d’argent flottants au gré du vent, telle la lune dans le ciel, elle poursuivit son chemin vers sa maison.
Elle passa devant l’auberge. Fiögalm était déjà à s’affairer. Comme il n’y avait pas de marchands au village, il incombait à l’aubergiste d’approvisionner les villageois et d’héberger les voyageurs de passage.
Fiögalm mettait du bois au feu. Le regard de Myona fut attiré par les bûches. Elle connaissait bien les différentes sortes d’arbres sur le marché et celles du bois adjacent au village. Et elle pouvait tout de suite affirmer que ce qu’utilisait Fiögalm provenait du bois et non de ce qui était vendu par les marchands.
« Je savais bien qu’il était avare… Mais tout de même… Au prix auquel se vend le bois… »
Détournant les yeux, elle poursuivit son chemin. Elle trouverait bien un moyen de faire payer à Fiögalm son avarice…
Elle parvint finalement à son logis où l’attendait patiemment sa mère, au bord de la fenêtre, pour manger.
Un peu partout dans le village fusaient les cris des femmes qui appelaient leurs maris pour manger. Elle n’avait pourtant jamais entendu sa mère lancer ce genre de cris.
En effet, Myona n’avait jamais connu son père. Depuis sa plus tendre enfance, Opeäne, sa mère, lui avait toujours dit qu’il était mort. Mais au plus profond de son cœur, Myona savait que la vérité était toute autre.
Ses cheveux entièrement argentés retroussés en chignon, laissaient apercevoir les oreilles pointues d’Opeäne. La mère de Myona était en fait un elfe, la seule du village. La seule, car Myona était en fait un demi-elfe, ce qui laissait deviner que son père était un humain. Sa peau de la femme était d’une blancheur immaculée.
Quand Opeäne, enceinte, était venue pour la première fois au village, les gens s’étaient vite méfiés d’elle. Mais peu à peu, le long de sa grossesse, les villageois l’avaient finalement acceptée. Il faut dire que les brigands n’étaient pas rares au Nord du royaume de Jivarib’gar.
Lorsque Myona était née, les villageois s’étaient tous proposé d’aider Opeäne, renversés par la beauté de l’enfant. Certains croyaient toujours à un sortilège obscur, comme si le Dégozi’arm était encore utilisé!!
Myona poussa la porte et entra. Malgré le fait qu’Opeäne et sa fille étaient bien vues au village, ils n’étaient pas très riches. Le toit risquait toujours de s’écrouler et n’avaient, à leur disposition, que quelques meubles. La mère et sa fille vivaient heureuses, mais leur petit chez soi.
L’adolescente aux cheveux argentés déposa le corps de la biche sur le sol propre, exempt de poussière, frais lavé ces après-midi par Opeäne.
— Bonsoir, mère!! Regardez ce que j’ai attrapé. J’avais aussi son faon, mais je l’ai offert à Slamina tout à l’heure.
La fille de 15 ans se débarrassa de son arc, carquois et manteau qu’elle déposa sur une commode.
— Comment s’est passé ta journée ma chérie?? Demanda, intéressée, Opeäne.
— J’ai surpris cet avare de Fiögalm qui coupait du bois dans la forêt d’Ygamiëra, mais c’est tout, je crois…
Elle ne voulait pas parler à sa mère du bout de bois qu’en avait sorti Fiögalm de l’orme dans la forêt tout à l’heure tout à l’heure.
— Si seulement nous avions un marchand au village, nous pourrions le dénoncer sans risque, mais comme il est le seul qui puisse approvisionner le village lorsque la nourriture et autres choses viennent à manquer… Je ne vois pas quoi faire ma chérie… Mais il faut tout de même rester sur nos gardes, car je suis sûre qu’il aura l’œil sur toi quelque temps…
— Je serai prudente mère, je vous le promets.
Opeäne sourit tendrement à sa fille, lui insufflant son soutien.
Alors que le soleil se couchait peu à peu, la mère et sa fille se mirent à tanner la peau de la biche, apprêtèrent la viande et la mirent au feu.
Alors que la petite maisonnée se mettait à table, Myona songea aux situations politiques des quatre royaumes bordant le continent.
Jivarib’gar, le royaume où avait vu le jour Myona, fonctionnait sur un système où le commandement du royaume était légué de mère en fille.
Dans celui de Derry’amij, à l’est du royaume de Jivarib’gar, s’était mis en place un système démocratique où les souverains, toutes les décennies, étaient soit réélus par le peuple, soit remplacés par un concurrent qui s’était montré plus persuasif.
À l’extrême sud du continent, il était possible d’entrer au royaume de Degod’da qui à la différence des deux premiers était gouverné par un groupe d’individus, le Didaïgum.
Finalement, au nord, sur une terre aride et sans vie où soufflaient perpétuellement des vents violents et inhospitaliers, où le pergélisol peinait lui-même à se former, était possible, non sans courage ni folie, d’atteindre Démor’riacus, un royaume où régnait la dictature, le chaos et la mort.
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