Faradhor
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 Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle»

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Hikuro

Hikuro


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MessageSujet: Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle»   Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle» Icon_minitimeMar 8 Sep - 23:53

Informations personnelles

Prénom : Hikuro
Surnom : Kuro(-kun), l'Emo, Teme
Âge : 16 ans
Sexe: M
Race : 3/4 Humain, 1/4 démon
Rôle: Hiryuu no Kishu

Informations physiologiques et psychologiques

Physique : D'une grandeur que l'on pourrait qualifier d'ordinaire, il est plus grand que la majorité, mesurant un joli cinq pieds dix pouces ― presque six pieds, autrement dit. Il dépasse ainsi la plupart des femmes qu'il rencontre. Il impose tout de même un certain respect, mais peut-être cela est dû à ses autres aspects physiques. En effet, Hikuro est un homme bien musclé, avec une force bien supérieure à la moyenne. Ses grands bras sont forts et puissants, mais pas nécessairement gros, tout comme ses longues jambes qui lui permettent de filer comme le vent. Ses épaules sont larges, légèrement tombantes, mais jamais il ne ressemblera aux grands moines guerriers spécialisés dans les arts martiaux. Sa peau est légèrement basanée, comme s'il était enduit d'un léger caramel sucré. Seulement, sa peau est tachée ― de naissance remarquez-le bien, et non pas volontairement ― d'un motif faisant penser à une flamme ou des virgules, et ce, de son côté gauche. Il s'agit de ce qui l'identifie comme enfant des dragons.

Son visage est légèrement en forme de cœur, son menton n'étant ni trop rentré, ni trop sorti, presqu'inapparant. Son nez est rond, large, un peu applatit, aux grandes narines qui ne lui empêcheront jamais de respirer. Ses yeux sont en amandes, dans un angle où on a l'impression qu'il est toujours contrarié, surmonté d'une épaisse longue ligne noire, d'une couleur particulière... En effet, ils sont d'un rouge sanguinaire, morbide, inquiétant, comme si son sang circulait dans ses iris, luisant presque dans le noir. De plus, il possède une pupille plutôt particulière : en plus du petit trou noir qui laisse passer la lumière jusqu'à sa rétine, il y a un grand cercle noir en pointillé autour de cette dernière, avec deux grandes formes distinctes qui ressemblent étrangement à des virgules, navigatant autour de sa pupille. Il possède de plus une assez courte chevelure d'un noir profond, aux reflets bleu nuit, coiffé de sorte que deux longues bandes encadrent son visage et que le derrière de sa tête forme des sortes de pics.


Signe particulier : Ses yeux à la couleur et la forme peu particulière ainsi que les trois sortes de virgules noires dans son cou
Caractère : Hikuro a une vision de la vie des plus manichéennes : avec lui, pas de demi-mesures, et les jugements d'Hikuro sont célèbres en la matière. Francs, directs, honnêtes, courageux, ne manquant pas de magnétisme. Il sait prendre des initiatives avec audace et promptitude, et la difficulté le stimule. Animé par un esprit de conquête, il n'en demeure pas moins réaliste et pragmatique. Toutefois, il est relativement méfiant et a besoin de preuves tangibles avant de faire confiance. Il a une haute idée de la moralité, de la loyauté et possède certains principes parfois quelque peu rigides. Actif, il a besoin d'action pour s'affirmer et s'équilibrer. Lorsqu'il est motivé, il ne connait plus ses limites et se montre acharné au travail. En fait, deux tendances contradictoires coexistent au sein de sa personnalité : une partie qui porte à la réflexion, la pondération, la concentration, l'isolement, le sens du devoir et du travail, et qui vise à acquérir une certaine sagesse, et l'autre, plus concrète et plus dynamique, qui porte à l'action, aux emballements, et met l'accent sur le côté physique...

Lorsque ces deux tendances s'harmonisent, nous sommes en présence d'un être complet, mais ô combien exigeant ou intransigeant, qui se pose souvent en exemple pour les autres. Il a volontiers l'esprit de contradiction et pardonne difficilement. Le meilleur moyen de le stimuler est le sport, notamment les arts martiaux, qui allient merveilleusement le mental au physique.

Même avec de telles tendaces dans personnalité, Hikuro est un être d'ordinaire des plus calmes, voir même en être plus sérieux que désiré, tombant sur un aspect ténébreux visible et figé que tous peuvent observer. Mais au fin fond de son être, Hikuro est une personne chaleureuse et romantique, mais pour le moment, son coeur est encore de glace. À l'amour, le moment venu, de le réchauffer... Il a l'âme d'un poète. Aussi, Hikuro horreur d'être surpassé en quoi que ce soit et réagit très mal quand on le surpasse.


Peur(s): Les fangirls, être forcé d'être en compagnie d'Ala
Force(s): Un calme (sauf quand il est question d'Ala) incroyable, une volonté de fer et une vitesse hors du commun qui rivalise avec l'agilité d'Alatariel
Faiblesse(s): Il perd toute contenance, tous ses moyens de protection mentale, si l'on peut dire en face d'Alatariel, son masque neutre pour laisser libre court à sa haine. et laissera agir son instinct si Solaris est en danger sans penser aux conséquences.

Informations sociales

Monde de naissance : Zahilo
Relation/Famille Hélène et Demetrius sont ses parents. Il ne les aime pas car ils veulent contrôler entièrement sa vie et ses fréquentations. Aucun frère/soeur. Alatariel, ennemie d'enfance. Ils se détestent mutuellement. Kaleb-sensei, le maitre d'armes d'Ala et de Kuro, auquel Kuro voue un profond respect malgré le fait qu'il l'aie forcé à suivre son enseignement avec Alatariel
Armes: Kuro se bat généralement avec des épées doubles, mais il a et aura tout un attirail d'armes quand vous découvrirez dans le début du rp (c'est dans l'un des posts, car Ala et Kuro viennent d'un autre forum où nous étions les seuls à poster encore...)
Pouvoir: Contrôle du sable + toile d'araignée (la substance)

Informations historiques

Histoire : new post
Rêve(s): être débarrassé d'Alatariel et des fangirls
Autre(s):

Informations supplémentaires:

Texte du rang: Les fleurs rouges ne fleurissent que pour blesser leur destinataire...
Couleur du rang: crimson
Avez-vous un autre compte sur le forum: [Nommez-les tous] Myona Inochi, Yonaka Chounotsuki
Par qui avez-vous connu le forum: je déteste répéter, voir les autres prés
Avez-vous une suggestion pour améliorer le forum?: Que les membres soient plus actifs
Autre:
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Hikuro

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MessageSujet: Re: Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle»   Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle» Icon_minitimeMer 9 Sep - 1:02

Histoire:

- Viens, Hikuro, je vais t’apprendre à manier une épée.

- Non, Demetrius! Il a sa leçon de magie.

- Ça ne va lui servir à rien, Hélène! Avec une épée on peut véritablement se défendre. La magie c’est nul.

- Nous n’allons pas recommencer… Il va prendre son cours de magie, point à la ligne.

- Chérie, j’ai un horaire chargé! Pour une fois que…

- ARRÊTEZ! Vous êtes encore à vous chicaner. Père, mère, arrêtez.

Depuis qu’il était tout petit, les parents d’Hikuro se disputaient au sujet du futur de leu fils unique. Demetrius, son père, voulait que son fils reprennent le flambeau et devienne à son tour chevalier, alors qu’Hélène, sa mère, exigeait qu’il suive ses traces et devienne magicien, comme elle. Pourquoi fallait-il diriger ainsi la vie d’Hikuro? Il se demandait bien pourquoi. Il n’avait que 7 ans et ses parents se disputaient son avenir, lui volaient son innocence, son enfance, voulant faire de lui un adulte avant son temps. Il leur en voulait. Il voulait vivre sa vie et non se la faire vivre par ses parents. Il voulait devenir puissant, mais pas en un seul point. Il n’avait rien contre le fait de prendre des leçons de magie ou d’escrime, mais il ne voulait pas que l’on le force. Hikuro lança un dernier regard à ses parents et partit en courant se cacher dans un coin pour être tranquille.


***


Une fois tranquille, il se mit à penser. Penser à son futur, à son passé, et à son présent. Ses pensées vagabondèrent doucement sur les flots de sa conscience, passant d’un souvenir à un autre aussi facilement qu’une grenouille saute d’un nénuphar à un autre. Il se mit à repenser à l’idiotie de sa vie. Il était né. Ses parents s’étaient tout de suite disputé sur son avenir. Si seulement il avait eut un jumeau, ça aurait été plus simple et l’un aurait fait plaisir à leur mère et l’autre à leur père et il n’y aurait pas eut tous ces problèmes. Puis, ils l’avaient forcé à devenir « ami » avec une fille de son âge, enfant d’un couple de magiciens elfes du même niveau que sa mère, qui était, elle, humaine. Il n’avait tout de suite détestée. Détestée car il n’arrivait pas à surpasser cette fille, chose si humiliante pour un garçon, pour qui cette rivalité durait depuis l’âge de 3 ans. Il se rappelait clairement cette journée…

Le matin, la mère d’Hikuro avait réveillé l’enfant de bonne heure, comme à son habitude. C’était un Samedi. Ni Hélène, ni Demetrius ne travaillaient cette journée-là. Sans rien révéler à leur fils unique, les 3 personnes étaient parties, après le premier repas de la journée, au parc, qui était à une vingtaine de minutes de marche de là où ils habitaient. Ils avaient apporté un ballon. Il s’en souvenait clairement. Il était rouge avec des points blancs et noirs partout sur sa surface. Pendant près d’une demi heure, Hikuro avait joué avec ses parents avec toute cette innocence qui caractérise cet âge. Puis, étaient arrivées trois personnes. Un homme, une femme et un petite fille de l’âge d’Hikuro. Les deux adultes étaient des magiciens, tout comme la mère d’Hikuro. Elle avait eut l’idée de présenter son fils à leur fille. En grand solitaire qu’il était, il devait se faire des amis, après tout! Dès le premier coup d’œil, Hikuro avait conclut qu’il détestait cette fille. Elle avait quelque chose en elle qui le portait à ne pas l’aimer. Comme pour ajouter à la situation, les adultes ordonnèrent aux deux enfants d’aller jouer ensemble pendant qu’ils parleraient de « choses d’adultes ». Bougonnant intérieurement – il n’allait pas montrer ses émotions à une fille! – il s’éloigna avec la fillette à qui il lança fortement le ballon. Elle l’attrapa agilement en compensant la vitesse du ballon par un roulé en arrière. Une lumière traversa les yeux de l’elfe pendant une fraction de seconde. À son tour, elle envoya l’objet à Hikuro. Visiblement volontairement, elle l’avait lancé bien trop haut. Le ballon passa bien haut au dessus de la tête du garçon qui n’allait pas se laisser avoir par une maladresse feinte par cette fille. Il se mit à courir - vite - et attrapa le ballon avec adresse, quand il arriva à sa hauteur. Et ainsi de suite, les deux enfants d’envoyèrent le ballon en se lançant de temps à autre un regard meurtrier. Cette rivalité durait encore aujourd’hui, car leurs parents les forçaient à se voir régulièrement pour jouer. Pour eux, ce n’était qu’une façon de tester leurs progrès respectifs dans tous les domaines.


***


Un bruit de pas à peine perceptible parvint aux oreilles du gamin qui leva les yeux, sortant de ses pensés. Quelqu’un arrivait. Il fixa l’entrée de l’étroit cul de sac où il s’était réfugié et attendit. Quelques secondes plus tard, il vit un pied passer, puis un autre. Il détailla enfin la personne qui arrivait. Hélas, il s’agissait de la personne qu’il voulait pour rien au monde croiser ici.

- Bouge-toi de là, c’est ma cachette, Hikuro!

- J’étais là en premier!

- Je l’ai découverte en premier.

- C’est pas vrai. Mais comme tu l’admettras jamais, Alatariel, réglons ça là!


***


Quatre ans s’étaient écoulés depuis cette histoire de « Hikuro va être magicien – Non il va être chevalier » et cette confrontation – nulle, évidement – à propos de la cachette. Alatariel et lui étaient toujours en compétition l’un contre l’autre. Hélène et Demetrius s’étaient enfin entendus quant à cette histoire de magicien et de chevalier. Le vendredi – jour de congé de sa mère – il avait cours de magie pendant toute la journée. Le samedi se passait en famille – bien que la plupart du temps il se retrouvait coincé avec Ala. Et enfin, le dimanche, son père l’entrainait à l’épée, aux arts martiaux et tout ce qui avait trait au combat, jusqu’aux tactiques militaires. Les autres jours, il allait à l’école. Comme il était premier de classe – enfin, ex-æquo avec Alatariel – il pouvait se permettre de manquer le vendredi pour ses leçon avec sa mère.

Hikuro détestait aller à l’école. D’une part parce qu’il s’y ennuyait, en dehors de ses affrontements avec Alatariel, et d’une autre parce que toutes les filles – à l’exception d’Ala – étaient amoureuses de lui et de le lâchait de d’une semelle. Pourquoi fallait-il qu’elles soient toutes aussi collantes? Collantes… Cette pensée lui avait un jour donné une idée. Il avait recouvert le sol d’un couloir extérieur de l’école, entre deux pavillons, d’une substance qu’il arrivait à sécréter par les pores de sa peau, semblable à de la toile d’araignée. Il en avait recouvert le sol et avait fait un long fil très solide qu’il avait accroché au toit. Il avait mit l’extrémité de la « corde » d’un côté du couloir, avec un certain angle par rapport à l’endroit où se situait l’autre extrémité. À la récréation, comme toujours, les filles s’étaient mises à le suivre. Au coin avant son piège, il se mit à courir pour prendre de l’avance. Il arriva bien vite à la corde qu’il empoigna. Il passa ainsi par-dessus son piège presque indétectable et se retrouva de l’autre côté, juste comme les filles passaient le coin. Il les regarda se précipiter du coin de l’œil, marchant simplement en sifflant. Il ne tarda pas à entendre des cris derrière lui, qui lui confirmaient que son fan club en grand complet était empêtré dans sa toile d’araignée.


***


La vie est courte comme la mort est longue. Longue à vivre, longue à attendre. La vie parait longue mais elle est courte. À peine naissons-nous que nous grandissons à vue d’œil. Et c’est ce qui nous amène à nous dire qu’Hikuro avait si vite grandit, vieux de ses 13 années d’existence. Hikuro… Un garçon qui ne vit pas sa vie pour lui-même, mais qui la vit pour le plaisir de ses parents. Pourquoi poursuit-il son chemin alors, demanderiez-vous? Simplement dans l’espoir d’un avenir qui lui appartienne. Un avenir dont il décidera les moindres détails, un avenir dont il serait roi. Mais l’avenir étant incertain, il ne se permet pas de faire briller la moindre lueur d’espoir. Et d’ailleurs, il en serait incapable, en être incomplet qu’il est. Voyez-vous maintenant pourquoi tout le monde le voit comme une sorte d’Emo? Mais pourtant il n’en est pas un. Il en a simplement l’air, tant il est déprimé de sa vie.

Un jour, il était en classe – c’était un mardi – Hikuro était plongé dans des pensées maussades en tentant de s’évader en esprit de cet endroit ennuyeux où il n’apprenait rien de nouveau tant il avait prit de l’avance. Autour de lui, les filles avaient le regard rivé sur lui – à part Alatariel, comme vous vous en doutez – soupirant comme des princesses attendant l’arrivée de leur prince charmant au visage inconnu, telle la belle au bois dormant rêvant de sa vie une fois le maléfice de la mauvaise fée rompu.

Le professeur tira Hikuro de ses pensées quand il s’adressa à lui. Il lui demandait de composer un problème d’algèbre. Ah… ne pouvaient-ils pas le laissez tranquille? Il ne demandait pas mieux que de quitter cette salle et d’aller ailleurs, voir de nouveaux horizons, vivre l’aventure. Son esprit rêvait de s’envoler, loin, loin, bien au-delà de ce qu’il connaissait, pour apprendre, explorer autrement que par ces livres poussiéreux, voir de ses propres yeux d’ébène les beautés et la liberté de l’univers. Soupirant intérieurement – les filles le faisant extérieurement, bien pour d’autres raison – Hikuro se dirigea vers le tableau et prit la craie que lui tendait l’enseignant. Sans même réfléchir, il composa un problème qui prenait toute la longueur du tableau et retourna à sa place, le regard vide, épié à moitié par son fan club qui gardait un œil sur lui tout en ouvrant la bouche devant le complexe problème qu’il avait créé.

Une demi-heure bénie passa, sans que nul ne réussisse à résoudre le problème – qui pourtant avait bel et bien une réponse. Ah… que faisait-il là? Il n’avait rien à faire ici. Personne d’arrivait à résoudre ce problème qui pourtant semblait très facile aux yeux d’Hikuro. L’adolescent remarqua à peine le professeur qui s’adressa à Alatariel, qui devait, comme toujours, être à somnoler au fond de la classe, morte d’ennui, tout comme Hikuro, les deux ayant un niveau nettement supérieur à celui de leurs camarades de classe.

- Puisque mademoiselle Alatariel, semble s’ennuyer au point de dormir peut-être aimerait-elle venir à l’avant pour régler ce problème ?

Hikuro regarda d’un œil désintéressé son éternelle rivale traverser la classe et résoudre le problème sans nul effort visible. Hikuro roula les yeux. Il fallait s’y attendre, évidement. Y aurait-il un jour un moyen de les départager?

-Facile. Beaucoup trop facile, fit l’elfe en passant près du bureau d’Hikuro.


***


Une fois le cours terminé, Hikuro alla se réfugier au sommet d’un arbre, d’où il pu voir ses fangirls le chercher partout, ne levant pas le bout du nez. Ah… Enfin la paix. C’était exaspérant de les entendre glousser à longueur de temps, collées à ses pieds comme si on y avait mit de la colle. Pourquoi les attirait-il ainsi? C’était terriblement gossant. Sombrant peu à peu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu’il y avait une personne qui l’avait repéré…

- Comment fait-on pour faire descendre un emo d’un arbre?

Hikuro haussa un sourcil et remarqua enfin celle qui avait remarqué sa présence sur le gros chêne. Ah non! C’était Alatariel. Il aurait préféré que ce soir une groupie, ça aurait était moins chiant… Mais non, il fallait que ce soit le diable en personne, son éternelle rivale, cette fille que ses parents lui imposait depuis maintenant 10 ans et qu’il était forcé de voir régulièrement – et même en dehors de l’école.

- On coupe la corde… Mais on dirait que t’as oublié cet accessoire…

- C’est moi que tu traite d’emo?

- Ouais!

- Reprend ce que tu viens de dire!

- … Non.

- Alors tu le reprendras de force!

Et Hikuro se jeta sur Alatariel. S’en suivit un long combat à mains nues opposant les deux vieux ennemis. La vitesse du premier compensait l’agilité de la deuxième. Chaque de leurs qualités et lacunes s’équilibraient pour faire un combat où nul n’arrivait à prendre le dessus, à la grande frustration des deux adolescents, autant pour Ala que pour Kuro.


***


Oh joie! Oh bonheur! Oh délivrance! Débarrassé de cette plaie d’Alatariel pendant trois longues semaines de liberté. Il avait eut si peur que ses parents invitent la famille d’Alatariel à venir avec eux. Mais ô quel bonheur, les parents d’Ala ne pouvaient pas partir pendant ces trois semaines. Ce qui voulait dire qu’Ala restait bien tranquille chez elle, alors que Kuro allait avoir la paix durant tout ce voyage. Une allégresse qu’il n’avait éprouvé que quand Alatariel et lui s’était si sérieusement blessés qu’il avait fallut qu’ils aillent à l’hôpital et qu’on les avait placés dans des chambres séparées. Une semaine de pur bonheur sans voir Alatariel. Quand leurs parents comprendraient-ils qu’ils se détestent? Hikuro se le demandait bien. Hikuro le taciturne, Hikuro le solitaire, Hikuro le pseudo-emo allait être libre pour 3 semaines! Loin d’Alatariel la peste, loin de celle qui empoisonnait son existence.

L’adolescent avait l’impression que sa vie allait prendre un nouveau tournant grâce à ce voyage. Il n’aurait pas sut interpréter cette impression, mais elle parcourait tout son corps et son esprit, comme les bandelettes recouvrent le corps d’une momie. Tout en lui lui criait qu’il passerait par une porte vers un nouveau tournant de sa vie. Et pour changer d’orientation, il était prêt à tout et attendait avec impatience le moment où il aurait la chance de prendre son destin et ses rêves en main.

Assit sur son vigoureux étalon au pelage d’un noir de jais semblable à ses propres cheveux, Hikuro était perdu dans ces pensées pleines d’espoir, tout en contemplant le magnifique paysage à l’intérieur duquel ses parents et lui progressaient depuis plusieurs heures, suivant le cours d’une rivière qui devait les mener à un lac caché dans un groupe de montagnes, où ils passeraient leurs vacances.
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Hikuro

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MessageSujet: Re: Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle»   Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle» Icon_minitimeMer 9 Sep - 1:27

***


À vrai dire, il n’y avait pas grand-chose à faire, sur les rives de ce lac. L’étendue d’eau mesurait près d’un demi-kilomètre de rayon et était reliée à un ruisseau situé en Nord, ainsi qu’une petite rivière qui partait vers l’Est. Une petite « plage » entourait le lac, puis le terrain devenait plus escarpé, formant des collines et des crêtes qui coupait le lac du reste du monde, trésor caché au milieu des roches. Trésor? Pourquoi pensait-il ça? L’endroit était terriblement ennuyeux. Rien à faire d’autre que de se baigner ou se promener aux alentours. Certes, la surface du lac était très belle, d’une cristallinité hypnotisante, mais se perdre matin midi et soir dans les pensées surgissant de ses flots, ce n’était pas très constructif. Et à un certain moment, les pensées devenaient redondantes.

Quelques jours après être arrivé, Hikuro dénicha une caverne. Il s’équipa d’une torche et entreprit de l’explorer de fond en comble. Il marcha pendant près d’une heure sans trouver quoi que ce soit d’intéressant. Le plafond était très haut et les murs, très espacés, qui auraient permit à plusieurs chevaux de passer l’un à côté de l’autre sans aucun problème. Mais au bout de cette heure, il arriva dans un cul de sac. Depuis un bon moment, il n’avait plus eut besoin de sa torche, car les murs étaient recouvert d’une substance dont émanait de la lumière, comme dans plusieurs grottes. En s’approchant, Hikuro se rendit compte qu’il n’y avait pas que cette sorte de mousse sur les murs. Ils étaient incrustés d’or. Non. Pas partout. Uniquement à un endroit. Une ligne d’or partait du haut, descendait, prenant une courbe vers la gauche, tournant ensuite vers la droite pour faire un presque rond. Une autre ligne partait de la courbe à droite, descendant en diagonale vers la gauche. Ce motif rappelait quelque chose à Hikuro, qui le suivit des doigts. Quand il arriva en bas de la ligne diagonale, l’adolescent remarqua un trou juste en bas. Juste assez grand pour le laisser passer. Il y passa la tête, puis les épaules, s’y enfonçant jusqu’à la taille, quand il sentit qu’il touchait à quelque chose de glacé, plus glacé que la pierre de la grotte. Il tâta cette matière, découvrant une forme ovale, comme celle d’un…

Il entendit un craquement clair et vif venant de l’avant. Ah, si seulement il y avait eut de la mousse dans ce trou-là… Puis, quelque chose atteignit son front, glacé. Ce n’était tout de même pas… Sa tache de naissance à l’épaule gauche le picota violement, devenant légèrement lumineuse, l’espace d’un instant, où il fut voir qu’il avait bel et bien reçu un morceau de coquille, dont la partie extérieur était orangée, parcourue de veines d’or. Puis la marque s’éteignit, avant qu’Hikuro n’aie le temps de regarder autre chose. Mais elle le démangeait encore, de plus en plus, provoquant une sorte d’allégresse qui ne lui ressemblait pas du tout. Main légèrement tremblante, il tâte le sol devant lui, avant de toucher des éclats de coquille, qui étaient un peu partout. Enfin, il sentit quelque chose toucher à sa main. Le picotement de sa marque s’accentua soudainement, devenant douleur. Cette douleur se répandit comme une trainée de poudre, prenant possession de tout son bras, son corps, son autre bras, toute sa tête et enfin ses jambes, déformant le visage de l’adolescent par cette vive douleur qu’il n’était pas possible de maitriser. Il tenta de résister, mais son cerveau en décida autrement et se déconnecta.


***


Hikuro sentait un courant d’air glacé passer sur lui, doucement. Il ouvrit les yeux. Ça ne donnait pas grand-chose, il ne voyait rien. Il sentait seulement quelque chose de chaud sur son cou. Que faisait-il ici? Ah oui… Il était partit en vacances au bord du lac avec ses parents, loin, très loin de cette insupportable Alatariel. Arrivé au lac, il avait exploré les environs et avait trouvé une grotte dans laquelle il s’était aventuré. C’est ça! Et là, au fond de la grotte il avait trouvé… Hey mais attendez une minute! Qu’avait-il autour du cou? Se rappelant qu’il était dans un petit endroit dans lequel il était entré à moitié, il se mit sur ses genoux et recula doucement. Sa vue s’éclaircit et il porta la main à son cou. Quelque chose toucha à sa main, s’y agrippant faiblement. Hikuro prit la créature qu’il installa au creux de ses bras, bien pelotonnée. Il n’avait pas rêvé. Il avait véritablement assisté à la naissance… d’un dragon. Une bête de feu. Étrangement, il ne se sentait pas plus surprit que ça, comme s’il s’y était attendu, comme si ses pas l’avait mené à cette découverte, comme s’il y était destiné. Quel étrange sentiment que celui-là. Il se sentait si bien. Aucune trace de cette vive douleur qui lui avait fait perdre connaissance plus tôt. En fait, il se sentait mieux que jamais, comme s’il avait trouvé le morceau manquant d’un puzzle, comme s’il était plus… complet.

Interrogatif, Hikuro détailla la minuscule créature qu’il tenait entre ses bras. On aurait dit que ses écailles étaient en or. Sa petite tête et ses grands yeux tendres brillant tels deux petits rubis à la lumière fit se serrer le cœur de l’adolescent qui adopta aussitôt le dragon en son cœur et âme. Il se sentait mieux avec cette créature qu’avec quiconque avant, comme si elle était une part de lui, qu’il avait perdu avant sa naissance pour retrouver à ce moment-là. Regardé fixé sur la bête de feu, Hikuro avait l’impression d’avoir le plaisir de fixer le soleil sans danger. Comme s’il lisait dans ses pensées, le dragon couina. Soleil, hein? Non. Sol… Non. Solaris! Nouveau couinement. Solaris… Oui. C’était le nom du dragon – non – de la dragonne. Solaris… Il avait l’impression de l’avoir sut bien avant que l’idée lui passe par la tête…

Haussant les épaules, Hikuro eut une espèce de sourire complice qu’il adressa d’instinct à Solaris, dont les battements du cœur étaient réglés sur ceux de l’adolescent. La dragonne bien collée contre sa poitrine, Hikuro se mit doucement à marcher vers la sortie, le regard fixé sur la bête de feu qui semblait ronronner.

Le temps sembla passer plus vite pour le retour, tant il était plongé dans des pensées sans cohérence. Il en sursauta presque quand il pu voir l’ouverture de la caverne. Il ferma les yeux un instant, légèrement éblouit par la lumière du soleil, puis les rouvrit quelques secondes plus tard, la lumière n’aveuglant plus sa rétine. Le soleil se couchait. Comme il était partit le matin et que le trajet d’allé n’avait prit qu’environ une heure, il était donc resté évanouit plusieurs heures… Bah, c’était bien son genre d’aller s’isoler dans un coin pendant toute la journée.

Il prit donc un détour, longeant le bord du lac, qui lui semblait plus beau qu’il ne l’avais jugé précédemment. Le soleil donnait une teinte orangée à l’eau, qu’Hikuro fixa, pensif. Quand le soleil disparut entre deux montagnes, il reporta attention à la direction qu’il prenait et se dirigea vers le campement.

- Hikuro, fit une voix féminine dans son dos, alors qu’il arrivait. Tu arrives juste à temps. Ton père a pêché un magnifique brochet, qui va bientôt être prêt.

L’adolescent se retourna, faisant face à sa mère, qui était là, souriante. Mais ce sourire disparut aussitôt qu’elle aperçut la créature entre les bras de son fils, faisant place à un air ahurit, d’un air de « Je n’y crois pas! ».

- Non, c’est pas vrai… C'est vraiment arrivé? Je n'en crois pas mes yeux... Tu-tu… Oh! DEMETRIUS, viens! Oh, c’est formidable… Oh… Hikuro-chou! Hiryuu no Kishuu… Oh…

Hikuro-chou… Beurk. N’avait-elle pas déjà comprit qu’il détestait se fait appeler ainsi? Le comble avait été quand elle l’avait fait devant Alatariel. Oh! qu’elle en avait profité… Il y avait goûté pendant plusieurs semaines. Avec cette face de bœuf qu’il avait fait pendant tout ce temps, elle n’avait pas comprit le message? Il remarqua à peine son père qui arrivait.

- Ah! J’le savais, Hélène, qu’il serait un guerrier. Ça fait quatorze ans que je le dis et j’ai maintenant officiellement raison!

- Il fait de la magie, Demetrius, il n’est pas seulement un guerrier, mais aussi un magicien.

- Vous n’allez pas encore recommencer avec cette vieille histoire! Je suis les deux à la fois, bon!

- Tient, c’est étrange… Tes yeux, mon fils!

- Quoi mes yeux?

Hélène arracha son regard à son mari pour regarder les yeux de son fils. Elle eut un léger sursaut, puis fit apparaître un miroir entre ses mains, qu’elle donna à Hikuro. Celui-ci plongea son regard dans la matière réfléchissante, alors que Solaris montait péniblement sur l’épaule d’Hikuro en enfonçant ses griffes dans le vêtement jusqu’à ce qu’il l’aide. Il reporta attention au miroir et se rendit compte que ses yeux n’était plus noirs, mais rouges avec de curieux motifs à l’intérieur. Étrange…. Était-ce en raison du dragon, de son ascendance démoniaque ou un peu des deux? Mais dans le fond ça lui était égal. Noir, rouge. Il n’y avait que les autres pour voir ça, alors…

*J’espère que les dragons mangent du poisson*


***


Contrairement aux premiers jours de vacances, le temps passa si vite aux yeux d’Hikuro, qu’il en regrettait sérieusement de revenir à la maison. En plus d’être forcé de retourner d’ennuyer sans rien apprendre à l’école, il devrait de nouveau endurer à présence de cette insupportable Alatariel. Mais en même temps il lui tardait de voir la face qu’elle ferait en voyant Solaris, ce qui prouverait une fois pour toutes qu’il était supérieur à l’elfe, puisqu’il était maintenant Hiryuu no Kishuu.

Avant même qu’il aie le temps de s’en rendre compte, il fallait de nouveau parcourir la distance séparant le lac de la maison. Solaris n’avait pas accepté de s’installer devant Hikuro, sur le cou du destrier, et n’avait accepté – couinant à tous les autres endroits – de s’installer qu’autour du cou de son Lié, les bras de ce dernier étant occupés à tenir la bride de l’étalon noir. Et de toute façon, le cou et les épaules du garçon restaient les perchoirs favoris de la jeune dragonne à peine sortie de son œuf plusieurs jours plus tôt. La jeune bête de feu était très protectrice envers son jeune Lié, malgré son jeune âge d’à peine quelques jours. Elle avait toujours un peu de mal à se faire aux parents d’Hikuro, peut-être à cause de ce lien si étroit qu’ils partageaient et que le jeune humain sentait déjà, malgré le peu de culture et de savoirs de sa jolie boule d’écailles. Après tout, Kuro n’avait jamais réellement beaucoup aimé ses parents, qui n’avaient fait que lui imposer une route de vie jusqu’à présent, en s’obstinant, l’un à dire qu’il deviendrait chevalier et l’autre qu’il serait magicien. Ou encore à le forçant à voir Alatariel-la-robe-rose-bonbon, comme il se plaisait à l’appeler de temps à autre pour la voir faire cette face qui était si douce à ses yeux, pleine de colère et de haine. Et puis de toute façon c’était peu en comparaison à d’autres vacheries qu’ils faisaient l’un à l’autre. Ça en devenait une longue activité que de se les énumérer (tout en les savourant quand il s’agissait de choses dites à l’autre ou en serrant les dents quand il s’agissait d’une vacherie subite dans le passé), mais ça occupait le temps, quand on était du genre lunatique ou à se perdre dans ses pensées puisque le cours n’offrait aucune connaissance nouvelle.

Le lendemain de leur retour en ville, comme il fallait s’y attendre, les parents d’Hikuro dirent à ce dernier de bien s’habiller. Celui-ci haussa les épaules et retira avec regret ses confortables vêtements de cuir souple, puis son justaucorps noir qui lui montait dans le cou ainsi que ses longs gants noir qui lui arrivaient presque jusqu’à l’aisselle. Il enfila une chemise blanche ornée de broderies représentant des flammes, s’ouvrant sur sa poitrine. Il endossa ensuite un hakama de couleur noire brodé de fins dragons dorés, qui est un pantalon large plissé (sept plis : cinq en avant, deux en arrière), muni d’un dosseret rigide. Il enfila des tabi (chaussettes montant jusqu’à la cheville et séparant le gros orteil des autres). Juste comme il terminait de s’habiller, sa mère s’impatienta. Il attrapa une paire de zōri au passage – sorte de sandales allant avec les tabi – et rejoint ses parents dans le hall d’entrée.


***


Solaris était blottie dans le cou d’Hikuro pendant le trajet de quelques minutes à pied qu’avait duré le chemin jusqu’à la maison d’Alatariel, où la seule tache de lumière qui allait suivre serait la réaction d’Ala en voyant Solaris. Il sentait qu’il s’en régalerait, tel un naufragé redécouvrant les plaisirs de la civilisation après des mois sans autre compagnie que des noix de coco. Comme Demetrius sonnait à la porte, Solaris, comme sentant ce qui se passait dans la tête d’Hikuro et voulait être aux premières loges – étant tout de même l’acteur principal de la scène prévue – sauta dans les bras du garçon qui lui offrit un regard complice. L’adolescent avait cependant assez hâte que Solaris se trouve trop lourde et trop grande pour être sur lui. En fait, il avait hâte d’être sur elle, de découvrir le ciel. Heureusement pour le jeune enfant des dragons, même si elle avait atteint environ la taille d’un petit chien, elle en restait assez légère pour ne pas démancher une épaule ou briser le cou de son dragonnier. Dans peu de temps elle serait forcée de marcher à côté de lui en attendant d’être trop grosse pour entrer dans sa chambre.

Enfin on leur ouvrit. Les parents de sa rivale commencèrent par saluer ses propres parents, avant de lui porter attention et de faire les yeux ronds, cachant très bien leur amusement, en voyant la créature dorée dans les bras du jeune homme. Le jeune homme concerné ne prêta guère d’attention à ces balivernes sans intérêt pour chercher Alatariel, qui apparut brusquement derrière ses parents, juste comme il tournait le regard dans cette direction. Il s’étonna légèrement du changement de couleur de cheveux de l’elfe – avec une mère comme la sienne, il ne serait pas étonné qu’Atalante aie forcé sa fille à modifier la couleur de ses cheveux – mais serra silencieusement les dents en voyant ce qui était dans les bras de son éternelle rivale.

- C’est pas vrai! Fit-il d’une même exclamation que l’elfe, au même moment, le regard tout aussi meurtrier que celui d’Alatariel, voir plus avec celle nouvelle couleur qu’il avait maintenant.

Se départageraient ils enfin un jour?
Ou seraient-ils ex-æquo pour toujours?
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Hikuro

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MessageSujet: Re: Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle»   Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle» Icon_minitimeMer 9 Sep - 1:57

Votre dragon:

Age: 2 ans
Nom: Solaris

Caractere: Que croiriez-vous de la part d'un dragon? Qu'il soit possessif, cruel et sans pitié? Peut-être. Peut-être pas, car tout a sa raison d'être. Un dragon sauvage n'a pas d'attaches et n'a pas besoin d'être possessif, à la différence du dragon lié à un hiryuu no Kishu, dont le lien est si étroit qu'il n'y a pas moyen de faire autrement. Une dragonne sauvage pourait être possessive. Quelle mère ne le serait pas? Conjugez ces deux situations et vous obtiendrez une partie de Solaris, le dragonne dorée. Liée à Hikuro, elle en est presque maternelle, même si elle est évidement plus jeune que son Lié. Ça peut en être une qualité comme le contraire peut être. Tenir à quelqu'un nous rend plus fort quand ce quelqu'un est en danger. Mais si vous vous faites faire du chantage, ce quelqu'un devient pour vous une faiblesse. Ainsi, Solaris a tendance à trop surveiller Hikuro pour qu'il ne lui arrive rien que ça en devient exaspérant. Comme tout dragon digne de ce nom, elle est prête à tout pour son Lié. Solaris ne rêve que du bonheur d'Hikuro et le fera toujours passer avant elle-même, au prix de sa vie, s'il le faut.

Physique: Un rayon de soleil? Elle en a la couleur, la bête d'or. Mais non. Un dieu? Elle en a la prestance, mais non. Elle est une dragonne, le vieux peuple, les Anciens. Les écailles de Solaris sont d'une couleur d'or, qui fait la convoitise des roublards, et gens avides de matières précieuses, croyant que les écailles lumineuses de la dragonnes sont de ce métal tant convoité des humains et autres créatures attirées par l'or. Le visage de Solaris commence en une forme semblable au bec d'un vantour, puis s'allongeant, à la manière de la gueule d'un crocodille. les traits du visage de Solaris se prononcent ensuite dans un air autoritaire entourant son regard de feu, si semblable à deux ribus étincellants. Derrière ses yeux on pousé deux énormes cornes blanches, de l'ivoire, de toute évidance. Entre ces deux pièces de désir se dessine sa crête qui descent tout le long de son coup, descendant sur son dos, puis se terminant au bout de sa queue de manière tout à fait élégante. La gorge de Solaris est très bien protégée par de grosses écailles qui lui donnent un air majestueux. Son corps est bien assez gros pour porter jusqu'à 3 personnages et s'apparente à celui d'un cheval pour les proportions. Ses pattes sont songer à celles d'un lion, de façon étirée et aux serres redoutables d'un rapace. Les ailes de Solaris ont, chacune, une envergure de près de 3 mètres. Splendeur parmis les trésors du monde, Solaris est une dragonne magnifique qui fait l'envie de tous.


Histoire:

Pourquoi? Une question simple, sans but, sans raison, sans sujet. Pourquoi? Parce que. Une réponse aussi banale va avec une question banale, sans raison, sans raison d'être. Comment? Ainsi. Où? Là. Quand? À ce moment-là. Qui? Quelqu'un. Donnez un sujet et vous n'auriez pas eut le même résultat. Hikuro. Pourquoi? Parce que ses parents désiraient un enfant. Où : dans le lit. Quand : 9 mois avant sa naissance. Qui? Hélène et Demetrius. Si vous ne connaissez pas Hikuro, ça doit vous sembler aussi étrange que le début de ce paragraphe. Alors concentrons-nous sur un autre sujet des plus intéressants. Solaris.



Pourquoi? Par amour.
Où? Dans une grotte, À Zahilo, à proximité d'un lac.
Quand? Ça dépend. Son œuf ou sa naissance?
Qui? Des dragons sauvages.



Il était une fois... Une dragonne. Sauvage, libre, fière. Elle rencontra un dragon : puissant, fier, beau. L'amour existe-il chez les dragons? Si c'est le cas, alors ils tombèrent éperdument amoureux. Mais elle était déjà promise à être mère, ayant 3 œufs à charge, attendant leur éclosion, fruit d'une relation avec un autre dragon. Cet autre dragon avait promit de revenir dans deux hivers. Mais elle s'en moquait, elle était amoureuse. Elle eut un œuf de ce dragon. Ils s'aimèrent ainsi deux ans, jusqu'à jour où, alors que le printemps revenait, revint justement le premier amour de la dragonne. S'en suivit un long affrontement, où les deux bêtes de feu se bâtèrent pour l'amour de leur belle. Ce fut le premier qui remporta le combat. Elle savait ce qu'il ferait s'il voyait la couleur d'or de l'œuf qu'elle avait eut de son amant doré. Elle alla cacher l'œuf au fond d'une crevasse dans cette grotte où elle avait eut cet œuf de ce dragon. Puis, elle revint auprès du vainqueur, le cœur déchiré par le geste qu'elle avait dut faire pour protéger la vie de sa progéniture. Elle ne revenait voir son œuf qu'une seule fois par an, afin de ne pas se faire remarquer. L'œuf était inaccessible, mais elle le contemplait quelques heures avant de repartir... Jusqu'au jour où elle vint, ne trouvant que des morceaux de coquille. Sachant ce que cela signifiait, elle s'en retourna, heureuse. Son enfant aurait la vie qu'il – ou elle – méritait, après toutes ces années de solitude.


***


Rien. Rien. Rien. Solitude et attente, jusqu'à... Poc! Quelque chose touchait à son œuf, le touchait, en découvrant les formes. Le dragonneau avait l'impression qu'il devait à tout prix sortir d'ici et aller vers l'inconnu. Inconnu? Peut-être pas. La bête de feu avait plutôt l'impression que cette nouvelle présence et elle étaient liés. Poussée par la curiosité, et un sentiment qui lui était totalement étranger, elle s'acharna un moment sur la paroi de sa coquille, qu'elle parvint finalement à briser. Juste comme elle passait la tête en dehors de l'étroit lieu de ses jours durant toutes ces années, une lueur aveugla pendant un instant la dragonne tout juste née, venant de la droite. Elle dévisagea la personne qui se trouvait devant elle – immense! – sentant de plus en plus ce lien entre l'inconnu et elle. Elle le regarda avec intérêt papoter les morceaux de coquille à l'aveuglette. Quand sa main s'approcha tout près d'elle, elle y donna un petit coup de museau légèrement espiègle. Puis, elle sentit une douleur dans son esprit, alors que justement, l'être semblait de pas se sentir bien du tout. Au bout de quelques secondes, il s'effondra. Elle cessa alors de ressentir cette douleur dans son esprit. Elle s'avança donc et s'enroula autour du cou de son Lié, son hiryuu no kishu.


***


Un mouvement sous son petit corps réveilla la frêle créature tout juste sortie de l'œuf. Elle leva ta tête, comme un serpent qui sort du panier, quand il est mené par le son (plutôt par les mouvements, puisqu'ils sont sourds) de l'instrument de leur maître. Quelques secondes s'écoulèrent, puis une main s'aventura dans sa direction. Elle s'y agrippa de ses petits membres encore légèrement humides de cette longue gestation au sein de son œuf. Elle se retrouva finalement dans les bras de son Lié, qui l'observait avec un air légèrement étonné, bien que davantage curieux qu'étonné, à bien y regarder. Le regard de braise de son Lié hypnotisait la jeune dragonne, qui n'en détachait pas le regard. Elle avait passé trop de temps à l'attendre. Elle ne se permettrait pas de le perdre ne serais-ce que de vue.

Sentant grésiller l'esprit d'Hikuro dans sa propre tête, la petite dragonne suivit le fil de ses pensées, découvrant qu'il cherchait son nom. Ah, si seulement elle savait communiquer! Elle pourrait lui dire... Elle attendit donc que les pensées de son lié aillent dans la bonne direction. Au bout d'un instant, elle intercepta une allusion au soleil. À cette pensée de la part de son Lié, elle couina, lui indiquant qu'il devait chercher par là. Elle sentit les pensées de l'humain couler jusqu'à ce que... Solaris. Elle couina enfin d'un air ravi. Tel était son nom. Solaris. Son Lié lui adressa un sourire complice – fait rare, comme elle l'apprendrait plus tard – à la dragonne, qui se pelotonna bien confortablement contre le corps de son dragonnier, ronronnant tel un chat. Un chat heureux. Une dragonne heureuse.


***


Solaris se sentait si bien auprès de son Lié. Il l'aidait à comprendre le monde, ce qui composait son nouvel environnement. C'est qu'il y avait tant à savoir. Juste à comprendre le langage des humains, c'était toute une chose. Heureusement, son lien avec son Lié lui était d'une grande aide, car elle pouvait tirer des images ou des sentiments des mots qu'utilisait Hikuro. Hikuro. Le soleil noir. Ça lui allait si bien, car elle lisait comme dans un livre ouvert en lui. Sous ses airs ténébreux, il était tout aussi lumineux que ses écailles à elle. Mais en même temps, son air de glace et cet air supérieur n'était pas totalement une couverture. Elle ne connaissait personne aussi bien que son Lié, mais Hikuro semblait avoir une personnalité particulière.

Même si le délai avait été court, Solaris avait apprit une quantité incroyable de choses durant ces trois semaines où ils avaient vécu sur le bord de ce lac aux eaux scintillantes. Elle pouvait déjà entretenir une conversation rudimentaire avec quelqu'un d'autre qu'Hikuro; la communication était tellement plus aisée avec le jeune homme. Elle se plaisait à suivre les pensées de son Lié, qui suivaient un cours unique en son genre, valsant sous le son de la musique du train qui conduisait ses pensées d'un sujet à un autre. Mais la « musique » devenait brusque et faisait penser à une tempête quand il pensait à cette Alatariel. Elle revenait souvent dans ses pensées. Il s'agissait d'une jeune elfe de l'âge d'Hikuro aux cheveux blonds. Elle sentait la haine qui coulait envers cette personne, mais elle n'en saisissait pas la cause. Ils se ressemblaient pourtant tellement. Non? Pour ce qu'il y avait dans la tête d'Hikuro, elle était une sorte de princesse de glace qui entretenait une rivalité profonde avec son Lié depuis leur plus jeune âge. Peut-être en apprendrait-elle davantage quand ils arriveraient au véritable lieu de résidence d'Hikuro...


***


Après un long voyage à dos d'Hikuro – pas question de s'installer sur cette créature appelée cheval – ils étaient finalement arrivé dans cette grande ville où résidait son Lié depuis sa propre naissance. Quel lieu étrange... Comment pouvait-on vivre aussi à l'étroit? Elle était certes très petite encore, mais elle sentait tout de même un élan de claustrophobie en elle. Mais la présence d'Hikuro la rassurait. S'il n'avait pas peur de cette foule qui rendait l'endroit horriblement étroit, elle ne devait pas avoir à s'en faire. Seulement à demi rassurée, elle scrutait la moindre ombre qu'ils croisaient, jusqu'à ce qu'ils entrent dans un bâtiment luxueux dans les hauteurs de la ville, entouré d'un grand jardin où elle pu voir des humains occupés à l'entretenir. Pourquoi domptaient-ils la nature? C'était lui enlever son identité, sa raison d'être, ce qui fait qu'elle est ce qu'elle est...

À peine avait-elle pu jeter un coup d'œil à l'ensemble du jardin qu'ils entraient dans la « maison » d'Hikuro, aux pièces richement décorées avec gout. Ses petits yeux rubis passaient d'un endroit à un autre comme un danseur de ballet qui traverse avec virtuosité la scène, dans ses mouvements calculés et élégants. Même si ses yeux bougeaient à tout vitesse, ça ne lui donnait pas un air affolé, loin de là, mais une soif d'apprendre évidente.

Le lendemain de leur arrivée, après que la mère d'Hikuro eut dit à ce dernier de s'habiller convenablement – Solaris le trouvait pourtant très bien dans ses vêtements de cuir et la combinaison noire qu'il portait par-dessous – elle sentit les pensées de son Lié bouillir plus furieusement que jamais. Elle captait sans cesse l'image de cette elfe blonde qu'il semblait tant détester. Des cris venant du portique de la maison pressèrent son Lié qui sortit de la pièce, elle-même sur les talons, trottinant derrière lui, toujours aussi avide d'informations.


***


Après une brève marche – Solaris sur l'épaule d'Hikuro – ils s'arrêtèrent devant l'une de ces maisons où habitaient les humains. Sentant ce qui se passait dans la tête de son Lié, elle sauta dans les bras de ce dernier, attendant avec impatience la suite, qui promettait d'être intéressante. Un bref moment plus tard, la porte s'ouvrir, révélant deux elfes adultes qui saluèrent allégrement les parents d'Hikuro, avant de daigner poser le regard sur son Lié et elle-même, faisant les yeux rond comme pas mal tous ceux qu'ils croisaient. «Un dragon? Et il obéit à ce garçon? Mais c'est un adolescent!» «J'aimerais bien avoir un dragon, pas toi?» «Regarde, maman, il est mignon le dragon!» «T'as vu, Jean? Le dragon, il est en or...» chuchotaient les gens dans la rue.

Sentant le corps d'Hikuro se crisper, Solaris détourna son regard des deux elfes pour suivre le regard de son lié jusqu'à voir une adolescente elfe aux cheveux noirs. Mais malgré cette couleur, Solaris reconnu la fille qui revenait si souvent dans les pensées noires de son Lié. C'était donc elle « l'hermite ». Mais son regard se détacha très rapidement de l'elfe pour se poser sur une forme noire dans les bras de l'adolescente. Elle trouva aussitôt la boule d'écailles sympathique, mais le flot d'émotion et de haine émanant des deux jeunes gens dissuada la jeune dragonne de saluer la bête de feu, même si l'envie la démangeait. Son Lié semblait si occupé à foudroyer sa rivale du regard que la foudre aurait tombé devant lui qu'il ne l'aurait pas remarqué.

C'est avec un demi soulagement qu'elle apprécia qu'ils aillent souper, mais ce repos ne fut que le moment de s'asseoir, car les regards assassins et les paroles silencieuses plurent aussitôt qu'ils furent installés à table, arrachant un soupir à la dragonne installée sur les genoux d'Hikuro. Et ça durait depuis leur tendre enfance? Comment pouvaient-ils se détester autant? Elle avait comprit de nombreuses choses depuis qu'elle était sortie de son œuf, mais ça, ça restait un mystère imcompréhensible.

En boule tel un chat confortablement installé sur les cuisses de son Lié, Solaris fixait avec curiosité la forme sombre aux yeux d'améthyste, lovée pareillement à elle sur les genoux de sa proche Liée, l'elfe qui inspirait tant d'animosité à Hikuro. Tout comme leurs Liés étaient repoussés l'un par l'autre, Solaris se sentait attirée irrésistiblement par le dragon noir. Comment pouvait-elle être attirée par une personne possédant la même âme que celle qui mettait son Lié en rogne? Mystère...

Une gêne perturbant l'âme d'Hikuro arracha Solaris à ses réflexions. Elle leva la tête vers son Lié, qui semblait sur le point de craquer et de faire un scène. Très mature pour son jeune âge, Solaris sortit ses griffes qui rentrère légèrement dans la peau de son Lié, créant juste assez de douleur pour qu'il oriente ses pensées autrement. Le regard de feu de la dragonne fixa le visage d'Hikuro pendant quelques instants, s'assurant qu'il ne revienne pas au triple galot avec ce qu'il s'apprêtait à dire plus tôt. Elle transmit finalement un message apaisant au dragonnier, puis reposa sa tête sur ses pattes, ronronnant de plus belle.
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MessageSujet: Re: Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle»   Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle» Icon_minitimeMer 9 Sep - 1:58

***


«Pourquoi?» avait simplement demandé Hikuro à son sensei quand celui-ci lui avait dit que pour progresser encore il lui faudrait être jumellé avec un autre de ses élèves d'un niveau aussi avancé que lui - ce qui était un exploit, à vrai dire, car Hikuro avait beaucoup progressé dans cette voie - mais le jeune enfant des dragons était du genre taciturne, même s'il était souvent coincé au milieu d'une foule de filles en délire, qui capotaient sur lui depuis toujours. Il ne considérait pas qu'il avait besoin d'un partenaire, et encore moins de montrer inutillement ses techniques à qui que ce soit d'autre. Qui sait, on entendait parler de gens défaits parce qu'on savait tout d'eux, les forces comme leurs faiblesses. La seule personne à qui faisait confiance Hikuro - à part elle-même, sa dragonne - était Kaleb, celui qui s'occupait d'entrainer l'adolescent. Il avait perdu confiance en ses parents à force de se faire imposer des choses, surtout ces diners avec Alatariel. Et qu'on ne parle de personne d'autre!

Malgré tout, Hikuro était sortit à l'heure dite le jour prévu pour rencontrer cet autre élève de Kaleb, mais sans réel entrain. Il était encore monté à bloc par le dernier diner avec Ala, la veille et il n'était pas d'humeur à ça. Mais s'il fallait ça pour enfin délimiter une frontière entre la princesse de glace et lui, il ne manquerait pas cette opportunité. Solaris commençait à très bien connaître le coeur et l'esprit de son Lié, tant qu'elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, à présent. Elle planait doucement au dessus du maitre et de son élève, quand elle vit une silhouette encapuchonnée, plus loin.

-Hum, nous approchons... dit simplement Kaleb, distraitement. C'est alors qu'elle remarqua une forme familière sur l'arbre à côté de la personne à la cape. Oh non, ce n'était absolument pas le bon moment pour une telle nouvelle. Solaris sentait à tempête arriver, et elle n'avait pas tord. Dès que l'elfe encapuchonnée reconnu l'humain, une aura noire engloba les mains de la dragonnière, ce qui eut pour effet immédia de créer une aglutination de points en mouvement autour des mains du dragonnier, qui utilisait d'instinct le pouvoir du sable. Aïe... Ça allait mal finir, elle le sentait. La pression de collère submergeait son Lié. Et à en voir l'expression d'Ancalacar, il n'y avait pas qu'Hikuro qui allait craquer...

L'expression exclamative du maitre d'armes fit pitié à Solaris, qui se dit qu'il ne devait pas avoir fait le lien entre Hikuro et Alatariel. Il fallait dire que son Lié l'appellait toujours "hermite", et qu'elle, en retour l'appellait "Emo". Et d'ailleurs une exclamation du surnom adversaire ne tarda pas, tout aussi haineuse que prévue. Une manifestation magique ne tarda pas à se faire sentir, car tout comme les globes noirs d'Ala grossissaient, de véritables tornades miniatures entouraient les bras d'Hikuro. Oh non, il ne fallait pas qu'ils aillent plus loin. D'un même bond, les deux dragons plaquèrent leur Lié respectif au sol, les faisant perdre le contrôle du pouvoir qu'ils utilisaient. Le regard sévère de la dragonne dorée dissuada le garçon de tenter quoi que ce soit. Hikuro eut un soupir, puis s'animosité dans son regard s'éteignit. Solaris attendit que la tempête de son coeur se calme, puis le laissa se relever. Il ne se fit pas prier, mais même s'il n'était plus gonflé à bloc, Solaris le garda à l'oeil, surtout qu'il avait une main sur la garde de ses épées.

-Alors... j'en retire que vous vous connaissez, constata Kaleb, bien unitilement, la réaction des adolescents ayant étée assez vive.

- Hai, en grimaça presque Hikuro, qui se retint pour ne pas perte la face. Décidément, ces deux têtes de cochons s'attiraient. Et ce n'était pas necéssairement une bonne chose... Les dragons approuvèrent en silence l'air de l'elfe, qui jetait un regard dur au sensei, qui voulait dire «trouve-moi un autre partenaire. Il n'est pas question de s'entrainer avec lui». En effet, c'était plus sage pour la santé des deux adolescents qu'ils se voient le moins possible.

-Désolé, je ne peux pas faire ça, Alatariel. dit pourtant l'homme, ce qui augmenta d'un cran l'angoisse de Solaris, qui trouvait déjà pénible de calmer son Lié après les soupers avec Alatariel.

*Ce n'est pas sage...* prophétisa le dragon noir, appuyé silencieusement par la dragonne dorée.

-Peut-être pas, Ancaladar, mais je n'ai pas le choix. Tout deux, Hikuro tout autant qu'Alatariel, sont beaucoup trop forts pour être placés avec quiconque d'autre. Vous êtes mes meilleurs disciples et je n'ai rarement vu deux personnes aux niveaux aussi bien équilibrés...

Évidement, se dit Solaris, sinon on n'en serait pas là et cette "guerre" serait finie depuis longtemps avec un gagnant et un perdant. mais il ne fallait pas compter sur la compréhension de Kaleb, qui se montrait toujours inflexible, à un point où c'en était exaspérant. Les muscles de la dragonne était tendus, de telle sorte qu'elle pourait agir, peut importe ce que ferait son Lié, s'il tentait quoi que ce soit.

-Mais— ! tenta Hikuro avant d'être coupé par le sensei.

-Non, pas de « mais », Hikuro. Ma décision est finale; vous aurez simplement à vous endurer.

Les épaules du garçon s'affaisèrent, alors que ses yeux rouges yeux rouges offraient un doux «Tu vas le payer cher, c'est de ta faute tout ça» à la princesse de glace.

-Nous allons nous rencontrer ici deux fois par semaine; les mardi à l'aube et les vendredi aux crépuscule. Ceci ne dérangera aucunement vos cours privés avec moi.

Solaris soupira. Au moins elle n'aurait pas à se charger de le défrustrer tous les jours de la semaine. 2 jours de plus maintenant, ajoutés aux soupers, une à deux fois/semaine. L'école, c'était pas si pire. Mais après tout, peut-être pouraient-ils passer leurs frustrations mutuelles sur l'autre durant ces entrainements? Qui sait? Mais ça restait à prouver. Presque simultanément, les deux adolescents partirent dans des directions opposées, furieux que l'autre n'aie pas tenté de convaincre Kaleb qu'il ne falait pas les mettre ensemble sous peine que l'un d'eux ne meure. Solaris soupira. au moins ils ne s'étaient pas attaqués... cette fois-ci...

*Bonne chance.* fit caustiquement le dragon noir.

*Tu en aura grandement besoin.* ajouta la créature dorée.

-S'en a tout l'air... admit le maitre d'armes.


PRÉSENTATION TERMINÉE
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Myona Inochi
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Myona Inochi


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MessageSujet: Re: Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle»   Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle» Icon_minitimeSam 12 Sep - 20:40

Sans m'éterniser, je dirais qu'il ne me reste qu'à aposer une validation à mon nouveau personnage, ne? *va tapper sur les doigts d'un admin pour qu'il se tappe les deux romans de présentation qui viennent d'être postés*

1ÈRE VALIDATION
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Shiawase Ren
~ In Perfect Bloom ~
Shiawase Ren


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MessageSujet: Re: Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle»   Hikuro-kun, dit l'Emo ou le gars trop beau pour «elle» Icon_minitimeDim 13 Sep - 0:12

*se refuse à faire tout commentaire*

*...*

*Excepté ça*

Woo!

2ème validation
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