La forêt

Voici la forêt au pied de la montagne.

HRP: Je poste Myo, je poste! * traumatisé *

Shinda fût surpris de «l’accueil chaleureux» qu’il reçu. Maintenant il était certain, il y avait 2 adversaires devant lui et l’un d’eux était armé et préparé à attaquer. Sentant le danger, Shinda claqua des doigts pour avoir sa faux tout en s’exclamant d’un air désolé mais sincère :

-Ça se joue à deux ça! T’es mal tombé l’ange!

Shinda se plaça en position d’attaque puis se téléporta. À chaque fois qu’il arrivait à un nouvel endroit, l’archange se téléportait de nouveau à un nouvel endroit, déstabilisant son adversaire. En se téléportant à côté de l’ange, le jeune homme de 6 pieds 4 lui souffla à l’oreille :

-Passe donc le bonjour à Di…

Il fût coupé dans sa phrase, car il avait foncé dans quelque chose de dur qui l’avait projeté au loin. Shinda atterrit au sol quelque peut étourdit.

*Non, mais… qu’est-ce que c’était que ce truc?!?*

Étant aveugle, Shinda ne savait pas que c’était Élodan qui avait lancé l’attaque et qu’il s’était déstabilisé lui-même.

*Parce qu’il y a une autre personne qui nous attaque… Mais qui? Je ne la capte pourtant pas et la jeune fille n’a pas bronché du tout!*

L’archange ne comprenait définitivement plus rien. Il ne baissa pas sa garde voyant que quelque chose de menaçant se pointait et se releva sur ses deux jambes, prêt à faire face à la chose.

- Ça y est... C'est la fin... Je ne peux plus tenir... je vais sauter et en finir...

Ren, perchée haut sur un escarpement, contemplait l'étendue de la forêt devant elle. Bien sûr, à cet instant elle se plaisait plutôt à imaginer son perchoir comme une scène, et les arbres loin en-dessous d'elle comme son public personnalisé. Les fantaisistes voient les choses comme ils veulent, n'est-ce pas?

- Voilà des mois que je n'ai rien avalé... cette montagne brûlante et inhospitalière est entièrement inhabitée... et le soleil brûle mon corps même à travers mes vêtements...

Premièrement, il n'y avait que deux jours et une nuit qu'elle n'avait rien eut à se mettre sous la dent. Deuxièmement, la température maximale présente dans la zone de l'anneau ou elle tournait en rond depuis bientôt une semaine sans aboutir à quelque découverte que ça soit était bien largement inférieur à la moyenne. Troisièmement, à l'exception de "son" escarpement, le relief était exceptionnellement clément à cet endroit. Quatrièmement, le gibier était abondant, elle était simplement incapable de capturé quoi que ça soit. Ou incapable de manière générale, tout simplement. Et enfin... cinquièmement... le soleil en question se couchait déjà, et la lune était déjà visible dans le ciel. Notez aussi que le corps de Shiawase Ren est totalement insensible à la température quand celle-ci n'est pas anormalement froide. Sur toutes ces légères incohérences dans ses propos, elle continua.

- Que devrais-je faire... Si mon estomac je ne peux pas remplir, je choisis la mort!

Soit.

- A... A... Attention! Je vais plonger!

Qu'elle le fasse.

- J.. je.. Oh.

Elle jeta enfin un oeil vers la distance la séparant du niveau du sol.

- Bien... j'ai parlé trop vite... mais je sauterai demain! Définitivement!

Oh. Surprise. Enfin, passons. Elle se dirigea rapidement vers son campement. Ou plutôt dans la direction opposé à son campement, mais si elle allait quelque part, c'était ou elle voulait se rendre. Définitivement. Elle longea donc la parois pendant plusieurs minutes, s'enfonçant de plus en plus dans une nouvelle région de l'Anneau Montagneux. Mais elle savait ou elle allait. Définitivement.

Puis elle marcha sur un bout de son Kimono trop long, et tomba.

Définitivement.

***
Quelques kilomètres plus bas, quelques fracas contre la falaise plus tard, une propulsion vers le coeur de la forêt ensuite, et quelques feuilles remuées enfin, la dépouille du pauvre fantôme se retrouvait étendue entre les arbres, sans la moindre goutte de sang, le chapeau toujours en place, et les bras repliés sur son corps, qui était lui raide comme un piquet.

L'esprit était mort. Définitivement.

C'est ainsi que se finit l'Acte premier, et avec un peu de chance final, de la mise en scène de Ren Shiawase s'acheva. C'était parfaitement crédible. Définitivement.

Elle profita de son succès total et des applaudissements discrets, très discrets de la végétation pour tirer sa révérence; ce qui revient définitivement à s'endormir au milieu de nulle part.

***
Quelques heures plus tard, le soleil avait définiti,,,

Quelques heures plus tard, le soleil s'était dissipé derrière l'horizon, et seule la douce lueur lunaire venait caresser le visage paisible du faussement défunt esprit. Ren pouvant contrôler la matière dans son corps pouvait instantanément "se réparer", comme elle le disait si bien, au-fur-et-à-mesure qu'elle se brisait, ramenant le compte final de dégâts à zéro.

Cela ne l'empêchait pas d'avoir le vertige. Si on dit de la vie qu'elle est ironique, Shiawase est la preuve que la mort n'est qu'une blague de son côté.

C'est ainsi qu'elle noyait la faim dans sa léthargie. Cela s'était plutôt avéré un succès jusque là. Dormir était visiblement une opération assez simple pour qu'elle l'effectuât sans encombres. Enfin, presque.

- Bon... , je... Shinda, à... ai-je l’honneur...?

- Tsk! Ta gueule!

Ne bougeant pas d'un pouce, elle se marmonna cela à elle-même.

- Oui, parce... en avez... de ..., arc-ange. Mais je... prie, passe... le ...jour à...!

- ... Oh c'est pas vrai...

Elle se redressa cette fois, et sortit un éventail des replis de sa tenue, une lueur assassine dans ses yeux enfantins.

- Ça se... à... ça! T’es... tombé... ange!

Un large sourire illumina son visage, tandis qu'elle se relevait complètement, en époussetant la poussière accumulée pendant la descente ainsi que les feuilles. Elle était cependant toujours aussi couverte de boue. Faisant craquer son cou vers la gauche, elle poussa un soupir de contentement.

- Je vais les tuer~~.

Elle fit un geste ample du bras avec son éventail, qui s'illumina d'une clarté mystérieuse aussitôt, en matérialisant devant la jeune femme une myriade de papillons aux couleurs variées. Souriant toujours, elle pointa le sol du doigt de son autre main, et obéissant sur le champs, les insectes translucides s'engouffrèrent dans la terre. Elle attendit un peu, restant statique et attendant d'autres mots pour pouvoir les localiser.

- Passe donc le bonjour à...

- Mort~~!

Elle eut un petit rire cynique, tandis qu'elle laissait à ses créations le soin de transpercer celui qui avait parlé.

C'est ainsi qu'un stalagmite se matérialisa pendant une microseconde devant Shinda, avant que celui-ci soit projeté vers l'arrière. Conclusion? Les papillons sont de très mauvais assassins, ne pas leur faire confiance.

Réalisant l'échec de ses petits êtres, elle s'enfonça dans le bois pour aller trouver les deux coupables et leur arracher la tête elle-même. Définitivement. Ils n'avaient pas exactement fait un tapage à réveiller les morts, mais c'est cela ce qui s'était littéralement produit. Il ne faut définitivement pas irriter une Ren affamée. Définitivement pas.

Pressant le pas, elle matérialisa un de ses katanas; ce n'est probablement pas le meilleur moment pour les décrire, mais comme ils sont plutôt simples, disons simplement que leur manche est soit blanc soit noir, en opposition à la couleur de la lame qui était en l'occurence blanche. Ils n'ont rien de bien particulier. Si ce n,est qu'ils pèsent entre une et trois tonnes, et que par conséquent seule Ren peut les utiliser,

Elle arriva bientôt devant les deux adversaires, avec un qui s'apprêtait à tuer l'autre. Cela cependant, elle s'en fichait littéralement. Définitivement.

Elle fit donc valser la lame vers l'avant, envoyant une large onde de choc invisible, issue de son aura. Assez forte pour projeter, définitivement pas pour tuer, c'est sans doutes son attaque de prédilection pour attaquer à distance, vu que ça ne consomme presque pas d'énergie, et donne l'impression que le coup a déplacé tellement d'air qu'il a pu atteindre l'ennemi. Profond.

Et donc, les deux antagonistes furent séparés, Elodan envoyé d'un côté, Shinda de l'autre. Ren en profita rapidement pour s'interposer.

- Je...!!!

Un gargouillement sonore. Très sonore. Et... pour le moins pathétique. Oubliant la colère, elle fit disparaitre le Katana. Elle se regroupa en boule sur le sol, et lança une lourde plainte, ignorant désormais totalement les deux "outrageux".

- Manger~~!

Les naseaux dilatés la crinière au vent, Shadow galopait à en perdre haleine sous les encouragements de son cavalier, Camelot. Les sabots du cheval résonnaient sourdement sur la route en terre battue qui menait à la frontière de la ville. Ils y étaient presque, en traversant la ligne imaginaire qui séparait les deux territoires, ils seraient libres.
Camelot jeta un regard derrière son épaule pour voir à quelle distance se trouvaient ses poursuivants et nota avec soulagement qu’ils étaient hors de porter ; la troupe ne réussiraient sûrement pas à les intercepter. Il esquissa un sourire à cette idée et continua à soutenir sa monture pour que cette-dernière garde la cadence.

C’est alors qu’un bruit assourdissant de trompettes se fit entendre. Le son ne se fit entendre qu’une seule longue fois et se tut. Dans l’énervement, Camelot ne se souvint pas de la signification de se clairon, mais il était sûr que cela ne prévoyait rien de bon. Le chevalier en fuite regarda au loin, en attente de l’événement qui allait se produire, dû à la trompette. C’est alors qu’il vit, ou plutôt, qu’il LES vit. Une horde de soldats sortirent de nulle part, ceux qui avaient le devoir de protéger les limites des terres. Ils se placèrent de façon à créer un barrage, mur infranchissable entre Camelot et sa liberté. Les soldats pointèrent tous leurs lances, pointe vers l’avant, menaçant le fugitif de le transpercer s’il n’arrêtait pas sa course.

Il était trop tard pour faire demi-tour, trop tard pour stopper Shadow qui était dans son élan. Il n’y avait plus rien à faire. Mourir maintenant sur le coup ou se rendre et mourir plus tard dans d’atroces souffrances, où était la différence. Le chevalier mourrait en traître aux yeux des guerriers, mais en homme juste et audacieux aux yeux de d’autres.

Une seconde avant l’impact, il eut le réflexe de fermer les yeux. Il eut le souffle coupé.



*Suis-je mort?*

En effet, c’est la question qu’il se posait, car il n’avait senti ni la lance le transpercer, ni le choc qu’y aurait dû se produire. Les cris et les galops précipités s’étaient évanouis précipitamment. Il ne put prendre l’initiative d’ouvrir les yeux, de peur de voir où il se trouvait à présent. Pourtant, il savait qu’il pouvait toujours respirer. Le vent lui caressait doucement le visage à présent. Son cheval perdait de la vitesse, il le sentait. Le destrier s’arrêta, son souffle encore un peu saccadé par l’effort qu’il avait donné, mais étonnement sa respiration était quand même paisible pour un animal qui venait de courir à toute vitesse sur une aussi longue distance. Toujours les yeux clos, Camelot analysa d’abord où il se trouvait grâce aux autres sens. Il ne pouvait dire grand-chose, à part qu’il devait être dans une sorte de forêt, vu l’odeur des plantes et des arbres. L’air y était aussi plus humide et il entendait des clapotements d’eau. Y avaient-ils des arbres et une rivière au Paradis? Ou peut-être était-il en enfer et ce n’était qu’une illusion pour l’inciter à être heureux pour ensuite être plongé dans les profonds abysses…

Bref, il s’enfreint à ouvrir les yeux. Il était bel et bien dans une forêt. Il en fut légèrement soulagé, car l’autre question était comment avaient-ils aboutis ici ?
Pendant qu’il essayait de trouver une hypothèse plausible, il se mit à regarder la rivière qui lui faisait face. Il la suivit un moment du regard pour en faite se rendre compte… QU’IL ÉTAIT DESSUS !

Déséquilibré par sa stupéfaction, il tomba de son cheval et atterrit dans l’eau. Il se remit sur pied tant bien que mal en toussotant un peu. Il prit une bonne inspiration et, sceptique, regarda à ses côtés. Il vit avec ahurissement que Shadow flottait littéralement sur l’eau. Un léger espace vide séparait les sabots du liquide transparent. Camelot n’en revenait pas! Le cheval eut un hennissement ressemblant à un rire et partit tout calmement en direction de la berge, laissant Camelot dans la rivière, trempé jusqu’aux os, les yeux ronds et la bouche entrouverte.

-Toi, t’es pas un cheval normal ! murmura-t-il à son cheval.

Le cheval s’ébroua en signe d’approbation, mais retourna aussitôt son attention à quelque chose qui se trouvait dans la forêt. Il reniflait l’air bruyamment et pointait ses oreilles vers l’avant, à la fois un signe de curiosité et de méfiance.
À ce moment, Camelot aussi sentit la présence des gens, il entendait des personnes parler. Peut-être pourraient-elles lui dire où il se trouvait ?
Le chevalier errant sorti de l’eau et essora ses vêtements le plus qu’il le pouvait, mais resta tout de même très mouillé. Bof, peu l’importait à présent.

Il prit la direction d’où provenaient les voix. Ils n’étaient pas bien loin.

Ça y était, Camelot pouvaient les voir à travers les branches qui le camouflait. Il n’était vraiment plus sur ses terres pensait-il, car en général, ce n’était pas courant de voir des gens ailés ou faisant apparaître ou disparaître des choses. Le chevalier hésitait à aller se présenter et faire leur connaissance, alors il décida de les observer un moment pour mieux pouvoir comprendre dans quelle situation il allait s’embarquer. Quand il vit le jeune homme aux cheveux blancs et aux ailes noires et blanches attaquer la fille, il ne put s’empêcher d’intervenir. En un éclair, il avait dégainé son épée et avait foncé entre l’arc-ange et l’esprit (enfin, Camelot ne savait pas trop qu'est-ce qu'elle était, mais définitivement pas humaine!). De son arme, il bloqua l’élan de la faux et lutta contre son propriétaire qui continuait de forcer vers le bas dans le but d’atteindre sa cible.
Le chevalier rassembla toutes les forces qui lui restait et en un élan prodigieux, pu dégager la lame tranchante de son visage. En un bref mais fort coup d’épée, il fit voler la faux des mains de l’assaillant. Camelot repoussa l’homme-ailé qui heurta un arbre. Vu la grandeur de son opposant, le chevalier ne voyait d'autres possibilités de le neutraliser qu'en le manaçant de son arme, même s'il n'avait encore aucune intention de le tuer. Camelot brandit donc son épée au niveau de la cage thoracique du jeune aveugle, accota légèrement la lame sur la peau blanche pour que l'autre sache ce qui l'attendait sous le moindre mouvement brusque. Le chevalier couvrit le pommeau du manche de son épée de sa main libre pour plus de force si jamais advenait le cas où il en aurait besoin. Mais l'arc-ange semblait s’apaiser légèrement.
Camelot ne lui adressa pas la parole et se contenta de tenir Shinda immobile.

Isshou trainait des pieds derrière Aldegarde et Tsukitama. En fait, elle n'avait aucune envie de suivre ce monsieur trop louche à son gout, cependant, elle ne voulait encore moin rester toute seule, donc elle le suivait et puis, c'est pour voir son grand frère voyont!! Une fois qu'elle l'aurait retrouver, elle se presserait de lui dire que cet étrange homme qui dit se prénommer Aldegarde lui veux du mal c'est sur! Il connaissait son nom sans même qu'elle dise un mot (évidamment, elle ne sait pas que son frère l'avait prononcé à plusuieur reprises) et sa façon de parler et de leur parler de cosmétiques était que trop suspecte. La fillette en était venue à la conclusion que ces fameux cosmiques étaient remplis de produit mortel et qu'il voulait l'empoisonner. Bref, elle ne l'aime vraiment pas.

Quand la "joyeuse" compagnie avait entendu les voix de Shinda et d'un autre étranger, c'est Isshou qui prit rapidement les devants. Elle voulait voir son grand frère rapidement. Arrivés à proximité, Isshou fit arrêter la petite troupe (trois personnes on peux vraiment appeller ça une troupe?) et ils observèrent le combat qui se déroulait entre les deux être ailés. Lorsqu'Isshou reconnu son grand frère (et ce assé rapidement tout de même), elle ne pu s'empêcher de s'emballer d'admiration pour son grand frère. Elle prit alors le bras de Tsukitama.

Wouah!!! Onii-san est un être superpuissant et il tien tête à un autre être super puissant, il est super hyper puissant, pas vrai?

Puis le combat de Shinda et d'Elodan prit fin et apparut une jeune demoiselle que son frère attaqua. Isshou se demandait pourquoi il attaquait cette fille. Elle se dit que c'était surement parce qu'elle était super méchante et qu'elle un immense pouvoir et qu'il voulait s'en débarasser avant qu'elle ne dévoile ce grand pouvoir. Puis un autre homme apparut et saute sur Shinda. Non! ça il n'en est pas question! s'en prendre à son grand frère tout de même! il n'avait pas le droit de lui faire du mal. Shianda est gentil et on ne peut pas lui faire du mal. Dans ce temps, c'est loa guerre!!! Sans réfléchir, Isshou sortit de derrière l'arbre où elle se cachait et courut vers celui qui attaquait son grand frère

EH! TU LÂCHE MON GRAND FRÈRE!!! PERSONNE A LE DROIT DE FAIRE DU MAL À ONII-SAN, PERSONNE!!!

Sans arrêter son élan, la fillette qui parrait si innofensive donna un de ses puissants coup de point dans l'une des côtes du méchant homme. Un coup aussi puissant que celui d'un homme fort et bien bâtit.

(dsl je n'ai aucune règle d'écriture pour les action et paroles, mais ma fenetre où l'on écrit le texte pour répondre bogue et ce même en éditant, désolée)

Hors-jeu: Désolé du retard! J'aurais posté plus tôt mais *censure avant commentaire extrêmement désobligeant*.


Tout ce temps, Ren était restée figée. Entièrement figée. Définitivement figée. Elle s'était contentée d'observer ce qui se déroulait devant ses yeux après avoir esquivé un coup. Pourquoi avait-elle évité? Définitivement très simple. Elle avait évité, parce que si le "personnage inconnu avec des ailes sympathiques" était mort à cause du contrecoups démesurément puissant qu'il aurait reçu, il n'aurait définitivement pas pu donner quelque forme de nourriture que ce soit à Ren.

Enfin, elle avait donc évité le premier coups. Ce qui se passa ensuite, elle l'avait simplement observé. Aussi, la narration commence à se répéter. Pourquoi? Pourquoi pas? C'est environ le genre de questionnement profond, totalement inutile et non-relié aux évènements qui avait envahi le cerveau de Ren au moment où elle s'était relevée. Elle pensait. Oui. Elle pensait. Définitivement. À quoi? À qui? C'est pourtant définitivement évident. En se mettant debout, elle a tout simplement commencé à se demander le but de l'excursion qu'elle avait entreprise depuis maintenant un mois. Tentant de se remémorer son départ original, alors que de l'autre côté du mur infinis entre les songes de la demi-esprit et le monde réel, Shinda se faisait stoppé par Camelot, lui-même étant repoussé par une Isshou nouvellement arrivée, Ren finit par se souvenir, et sorti de sa stupeur complètement inappropriée.

Frappant du côté de son poing droit sa paume gauche tendue en signe d'illumination, Ren reprit contenance, et s'écria.

- Poissons!

Ce qui s'était en fait passé, il y avait un mois de cela, c'est que Ren était sortie de la ville où elle s'était arrêtée depuis quelques semaines pour aller à la rivière, dans laquelle elle comptait pécher quelques poissons pour son repas du soir. Une trentaine, tout au plus, car elle n'avait définitivement pas très faim. Cependant, elle s'était trompée de direction, et était partie dans le sens opposé. Oubliant éventuellement ce qu'elle était partie faire en premier lieu, elle continua d'avancer sur quelques centaines de kilomètres, avant d'atterrir sur la montagne d'une façon ou d'une autre, et d'en tomber il y avait quelques heures de cela.

Voici un exemple parfait des aventures inédites de Ren Shiawase.

Enfin, elle reprit conscience de la réalité. Elle regarda autour d'elle. Personnage à ailes sympathiques? Présent. Personnage à ailes pas sympathiques? Présent. Et maintenant, Il y avait un humain, et une autre petite fille. Ren se marmonna à elle-même.

- Aïe... j'en ai définitivement manqué un morceau...

Affichant un rictus gêné et agacé, elle se rapprocha un peu des divers protagonistes présents, enfin, sauf le "personnage à ailes pas sympathiques". Notez que Ren n'avait toujours pas remarqué la présence de Yonaka, car son inconscience masquait pour Ren l'ampleur de l'aura de son âme, ne lui permettant pas d'affirmer son existence. Elle s'apprêta à dire quelque chose, quand une autre réalité, définitivement plus importante pris le dessus. Ses yeux s'ouvrant grand, et sa pupille se dilatant, son regard se concentra sur Isshou.

- ... Je suis définitivement certaine que c'est comestible...

N'attendant la réaction de personne, Ren laissa couler un filet de bave, et se projeta vers l'avant, visiblement déterminée à manger Isshou (?). Cependant, elle trébucha sur un pli de son Kimono, tomba tête la première, et s'évanouit. Les évènements sont ici exprimés aussi subitement et rapidement qu'ils sont arrivés. Enfin... tombé de cette façon était chose courante pour Ren, ne vous posez pas trop de questions.

Camelot se plia et baissa sa garde sous le choc du direct envoyé par la fillette. Il eut le souffle coupé sur le coup, dû à la surprise et à la douleur qui lui parcourait les côtes.
Mais comment une petite fille pouvait-elle posséder une force pareille? Il ne le croyait que parce qu’il sentait l’élancement persistant dans son côté droit. Mais quelle était cette curieuse bande d’étranger? Et surtout, où se trouvait-il? Après tout, il était en train de se faire pourchasser par une bande de soldats quand il a soudainement apparu SUR une rivière…
Toutes ces questions hantaient l’esprit de Camelot à présent. Il en avait vu des trucs bizarres à la Guerre, mais cette situation était plus que saugrenue.

Et maintenant, l’attaquant qui devenait chaleureux… Le chevalier se demanda comment réagir à se soudain revirement de circonstances. Maintenant qu’il avait repris ses esprits, il hésita. Il se méfiait toujours de Shinda, malgré le beau sourire qu’il lui affichait. Par contre, il ne pouvait renier les excuses de l’aveugle et le fait qu’il reconnaisse ses torts et veuille les réparer. Il en déduisit qu’il avait une part de bonté, même si le chevalier ne pouvait comprendre son rapide changement de personnalité. Il remit donc son épée dans son fourreau, mais restait prêt à toute éventualité.

*Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de tournoi?*

Bon, un questionnement de plus! Comme s’il n’y en avait pas déjà assez! Ils formaient donc une équipe, tous ces gens! Des coéquipiers qui s’attaquent entre eux, quel drôle d’équipe! Et maintenant, la personne qu’il venait de sauver qui salivait à la vue d’une enfant et qui se casse la figure en trébuchant… c’était trop louche tout ça…

Il valait mieux les quitter, c’est la première chose qui venait à l’esprit du chevalier confus. Il n’avait rien à faire ici, c’était une grosse erreur de s’être mêlé à tout ça.

-Ce fut un plaisir, vraiment… de vous avoir aidé à… ne pas tuer personne. Ne vous en faites pas pour votre petite sœur, c’est déjà passer! (même si Camelot était sûr que le lendemain, il aurait un bleu!) Vous feriez mieux de la surveiller celle-là! (en pointant du regard l’esprit inconscient). Je vous laisse à votre… tournoi. Bonne chance!

Il tourna les talons et se retrouva nez à nez avec son cheval. Il l’avait quasiment oublié celui-là. Après tout, ils étaient compagnons de voyage depuis peu de temps. Camelot n’avait même pas entendu la bête s’approcher.

*Tu tombes juste à point!*

Il voulut passer aux côtés de Shadow pour pouvoir le monter, mais le cheval se déplaça. L’animal lui faisait toujours face. Camelot avait beau faire toute les manœuvres, son destrier se retournait et l’empêchait de monter sur son dos. Ne voulant pas perdre la face devant les étrangers, il décida de laisser tomber et de continuer à pied, dans l’espoir que sa monture le suive. Celle-ci lui bloqua le passage. Camelot commençait vraiment à perdre patience.

-Qu’est-ce qui te prend? Siffla-t-il entre ses dents, bouillonnant d'impatience.

Il regarda son cheval dans les yeux, comme s’il cherchait une réponse dans son regard.

À ce moment, quelque chose d’étrange se produisit. Quand Camelot croisa le regard de Shadow, plein d’images vint à son esprit. Un morceau de parchemin, une énigme, un tournoi, un vainqueur… En quelques secondes, il comprit ce qu’était que ce fameux tournoi, même s’il n’en avait aucune idée auparavant. Shadow était en train de communiquer avec lui.
Camelot comprit que ce cheval n’était, tout compte fait, VRAIMENT pas normal! Mais il avait une confiance inexplicable envers cet animal et il sentait que c’était réciproque. Un lien fort les unissait, il le savait sans comprendre comment il le savait. C’était trop de choses bizarres en même temps, le chevalier en était décontenancé. Ce qu’il savait par contre, c’est que ce cheval l’avait choisi, il était élu… il l’avait amené ici. Camelot devait participer à ce tournoi.
Beaucoup de mystères qui allaient bientôt s’éclairer, pensa Camelot. Il choisit de rester pour le moment, ce qui signifiait rencontrer sa fameuse équipe. Il retourna vers les autres, son cheval derrière lui. Il décida de se présenter, c’était la moindre des choses.

-Désolé, je suis légèrement confus… c’est qu’il s’est passé trop de choses en si peu de temps! Je suis Camelot, chevalier maintenant en exil. Si nous voulons travailler en tant qu’une équipe, je propose qu’il serait mieux de ne pas s’attaquer entre nous, non? Lança-t-il à la blague, mais avec un brin d’inquiétude.

HRP: Je vais sûrement poster cette semaine mais s'il y en a d'autres qui veulent le faire, ne vous gênez pas...

HRP : Encore un fois, désolée. Vraiment! Deuxième note, si la situation général change - donc, si Camelot change d'équipe - ce post peut être modifié!

Elle avait suivit la plus jeune de leur petit groupe, l'instinct seul la poussant à rester avec cette nouvelle... Meute? Elle prit un instant de recul pour recalculer ses action tout en suivant la jeune nymphe. Elle avait cherché un meute dans ce groupe de voyageurs quasiment inconnus sans même y penser, trouvant un moyen de survie en eux. Mais honnêtement, sa loyauté la faisait souffrir.

Elle avait abandonné son ancienne meute.

Le réalité la giffla d'un coup, et elle s'arrêta, un gémissement muet souhaitant à tout prix sortir de la cage de sa gorge, même en sachant qu'il ne serait jamais entendu. Elle avait trahit sa meute. Ses oreilles se baissèrent infiniment, et elle baissa la tête dans son chagrin. Elle avait trahit sa meute.

Non. Il fallait qu'elle se calme. Pas encore trahit. Elle n'avait rien fait de mal. Elle avait survécu. Peut-être la Shaman avait-elle laissé Kita en arrière pour --- non. Cela ne faisait aucun sens. Kita était faible. Et jamais ne deviendrait-elle forte. C'était un fait. Mère-Nature n'avait jamais aimé les faibles. Preuve : elle était faible, et elle était muette. Dame-nature l'avait condamné à une vie d'isolement dès son apparition dans ce monde.

Mais alors... Qu'avait-elle à faire? Puisqu'elle n'avait pas de meute... Non. Puisque sa meute n'était plus là - elle était tout de même sa meute, jusqu'au rejet officiel de sa présence parmis eux - il fallait qu'elle survive. Par elle même, elle serait morte d'ici quelques secondes. Mais n'était-ce pas ce que Mère-Nature voulait depuis le début? Tout pointait vers ce cas. Mais elle n'avait pas encore recu d'ordre.

- - - "Tsukitama, Aldegarde, je vous mets en charge d’Isshou." - - -

La lycantrope se recrocha immédiatement à cet simple ordre. L'instinct voulait sa survie, son loup intérieur rugissant à son coeur et à sa tête qu'elle voulait survivre. Et elle allait survivre, même si elle devait... non. Elle n'abandonnait pas sa meute. Pas vraiment. Et puis, une meute d'humains... ou enfin, une meute "mixte" ça n'existe pas. Ce n'était pas vraiment une meute. Elle ratrappa rapidement la jeune Nymphe sans grand problème, se fiant à l'odeur légèrement sucrée laissée derrière pour rejoindre...

Un groupe beucoup plus grand que prévu. Sentant un danger - ou plutôt deux ou trois dangers - elle essaya de cacher sa présence du mieux qu'elle le pût. Mais c'était en vain, car deux créatures la sentirent à l'instant même; l'une par l'odeur, et la seconde... elle n'était pas trop sûre.

Mais toute son attention à elle, par contre, était centrée sur un seul - et le seul - animal devant elle. Elle avait peur. Elle sentait une odeur de cendre et de souffre masqué par celle plus prononcée de l'image qu'il maintenait. Elle avait peur! Ce n'était pas un animal normal, et cela glaçait ses os tellement qu'elle en tremblait. Elle avait peur!!!

Elle avait tellement peur, qu'elle ne remarqua même pas quand un jeune homme ailé portant une fille inconsciente sur le dos s'approcha. Elle ne fit même pas attention au bruit de la lame quittant son fourreau, et elle ne remarqua pas même quand la lame fut posée à son cou.

"N'essaie même pas de changer de forme, Garou." Le terme fut craché comme une insulte, mais ça non plus, elle n'y porta aucune attention. "Tes oreilles te trahissent. Tu serait morte avant de faire un seul geste." Mais encore, tout ce que Kita pouvait faire, c'est trembler de peur.

Sa seule pensée était que ce cheval ne faisait pas parti de ce monde. Il n'était pas supposé exister.

Comme la vie est belle! - -ou pas.

Ce qui avait débuté en une mission faisable même si écoeurante prenait rapidement un tour vers les magnifiques profondeurs des enfers - littéralement, avec ce foutu arcange. Profitant du fait que les nouveaux arrivés ne prêtaient plus attention à lui, il observa l'étrange groupe devant lui, et décida tout de suite que, arcange ou pas, ce groupe ne vallait même pas la peine de s'attarder ici.

Et c'est à ce moment qu'il apperçu la garou.

Comme si ce groupe attirait les ennuis par magnétisme, il fallait qu'un Garou les ait repérés, et Elodan la mit en numéro un dans la case des catastrophes. Car tout ange aillant gagné ses ailes savait qu'un garou était l'une des races le plus dangereuses contre les quelles se retrouver dans un champs de bataille. Ils était simplement trop imprévisibles. Changeant de forme à volonté, ils pouvaient utiliser leur forme animal pour traquer leurs ennemis et leur sauter à la gorge, et en cas de danger, ils avaient une agilité incroyable. Mais leur esprit restait humain. Ils ne serait pas piègés facilement. Comme si une centaine de kilos de muscles, crocs, griffes et férocité avaient réellement besoin de l'intelligence pour mener à ruine une demi-douzaine de vies.

Arcange ou pas, il serait difficile de sortir sa... protégée... d'une bataille comme celle-là. Donc, la façon la plus pratique serait d'éliminer le mal à la source. Que pourrait-il aller mal, si il incapacitait cette Garou avant qu'elle ne fasse de mal à quiconque?

Note à lui-même, ne plus jamais, jamais chercher le positisme dans la vie. Elle est moche, et a une certaine tendance à mordre la main qu'on lui tend, ainsi qu'en profiter pour essayer de briser le nez de son soit-disant sauveur. Ce coup de poing allait définitivement laisser une drôle de nuance sur son visage pour plusieurs jours, voir quelque semaines. Son cou fut également resserré dans la main de l'arcange, et celui-ci s'en prit a lui crier après.

Pourquoi n'avait-il pas laissé ce groupe de sots s'en sortir seul? Instantanément, il savait qu'il naurrait pas pu faire cela. Il est déjà damné, rajouter du sang sur ses ailes ne ferait qu'empirer les choses. Toute fois, son support n'avait pas été apprécié, et ses ennemis avaient craché sur sa main tendue, figurément parlant. Il ne la retendrait plus à ceux-ci.

Deuxième note à lui-même, emmener Yonaka loin de ce groupe des que possible.

Il roula les yeux et voyant que l'arcange le tenait toujours, fit le lien entre les deux envoyés du Diable.

"Je vois, Satan t'a donné un chien de chasse. La prochaine fois, pense à lui acheter un colier, quelqu'un pourrait penser qu'elle est sauvage."

Derrière l'arcange, la Garou prit la fuite.

Shinda sourit amèrement aux paroles d’Elodan. Il sentit que Tsukitama s’en allait, mais voulait régler l’affaire une fois pour toute avec son ennemi. Il lui répliqua aussitôt :

-Tu t’es trompé de personne l’ange, c’est toi qu’on aurait dû mettre en laisse, mais Dieu a oublié ce détail et c’est pour ça que t’es devenu sauvage ! On va régler ça tous les deux ! C’est entre moi et toi… entre l’ange et le démon !

Il se téléporta avec Elodan ne voulant pas se battre contre quelqu’un devant Isshou, sa petite sœur. Il ne voulait pas que la petite assiste à ça et savait qu’elle n’était pas en danger où elle se trouvait. En une fraction de seconde, les deux garçons se retrouvèrent à une place totalement différente de la première : les airs ! Shinda qui avait les ailes prises dans son propre T-shirt tomba en chute libre avec Elodan qui était encore pris au cou par son adversaire. L’arcange enleva la ceinture armée d’Elodan, puis avec l’effet de la gravité, les armes se précipitèrent vers le sol. Tout de suite après, le démon pris son élan et envoya violement l’ange vers le bas. Celui-ci, surpris par les évènements qui s’étaient déroulés en quelques secondes fut propulsé dans les arbres. Shinda développa ses ailes qui étaient toujours prises dans son T-shirt ce qui déchira littéralement le vêtement en plusieurs morceaux. On entendit des craquements de branches au niveau du sol, puis il y eut un silence.

-VIENT TE BATTRE L’ANGE SI T’ES UN HOMME !!!

Shinda attendit patiemment, mais il n’y eut pas de réponse. Tout d’un coup, le jeune homme de 17 ans remarqua qu’Elodan était juste derrière lui. Effectivement, son handicap visuel ne l’aidait pas vraiment. Il n’eut pas le temps de réagir que l’ange monta un peu plus haut dans le ciel, sauta sur la tête de Shinda pour se donner un élan, fit un tour dans les airs pour ensuite donner un sal coup de pied dans le visage de son ennemi. L’arcange fut propulsé à plusieurs mètres, mais ne se laissa pas impressionner. Il essuya du revers de sa main le sang qui coulait de son nez, puis pris son élan. Repliant ses ailes derrière lui pour se donner plus de vitesse, il chargea Elodan, le bras près à envoyer un direct. Malheureusement, l’ange envoya son bouclier pour bloquer l’attaque de l’arcange qui arrivait à une vitesse dangereuse. Pour la seconde fois, Shinda fut propulsé à plusieurs mètres. Il s’était littéralement écrasé contre le bouclier d’Elodan qui l’avait un peu sonné. Le garçon de 6 pieds 4 ressentit une douleur atroce au niveau de son épaule gauche qui s’était déboitée. Il la replaça d’un coup sec et laissa échapper un cri de douleur. Pendant ces quelques secondes qui s’étaient écoulées, il s’était rendu compte que la dernière fois qu’Elodan avait usé ce pouvoir, celui-ci était lui-même ébranlé du choc et étourdi. Shinda profita donc de la faiblesse de son adversaire pour foncer sur lui à nouveau. L’ange pu éviter quelques coups, mais en reçu plus qu’il n’en évita. Coups de poings, coups de genoux, coups de coudes, tous étaient au rendez-vous. Pour finir en beauté, Shinda empoigna Elodan par le collet de son bras valide et après avoir fait quelques tours sur lui-même afin d’acquérir une force centrifuge, le jeune homme lança celui qu’il tenait dans sa main de toutes ses forces en direction de la rivière. L’ex-soldat de Dieu resta sous l’eau un bon moment avant que l’on puisse le repérer se hissant difficilement sur la berge à bout de souffle. Shinda, vainqueur, lui cria :

- Maintenant que l’ange est trempé, il est une poule mouillée ?! T’avise pas à t’approcher de ceux que j’aime parce que la prochaine fois, je ne te ferai pas de cadeau!

Shinda revint sur la terre ferme aux côtés d’Isshou. Il était encore un peu sonné et ne comprenait pas ce que sa petite sœur lui disait. Il ne sentit que son bras gauche lui faire mal lorsqu’Isshou tira dessus pour lui redemander ce qu’elle voulait lui dire.

- Ouch ! Trésor, ne tire plus sur mon bras comme ça, veux-tu ?

Il murmura dans sa barbe :

-Je souhaite que mes blessures guérissent le plus vite possible.

Puis, il continua à l’intention de tout le monde :

- Pour ceux de l’équipe que ça intéresse, le village est au sommet de la montagne. En ce qui concerne Isshou et moi, nous partons à la recherche de Tsukitama. Je propose qu’on se rejoigne tous à l’entrée du village lorsque le soleil sera à son zénith. Vous pourrez donc y aller à votre rythme.

Il prit Isshou dans son bras droit et partit à la course guidé par sa petite sœur dans la direction que Tsuki avait prise.

Partit, Suite au village

EDIT YONAKA: go to hell, traitre! même pas foutu de me remarquer! Et puis ça sert à rien de créer des topics pour rien dire... la première personne qui y poste fait son post, point! mais c'est rien comparé au fait de m'ignorer! Que quelqu'un me remarque, parce Yo risque pas tellement de vous suivre, là... *soupire* les amnésiques ont besoin d'attention vous savez...

Camelot, incrédule, regarda Tsukitama prendre la poudre d’escampette. Remarquant qu’il avait toujours sa main tendue, ayant voulu aider cette-dernière, il la rabaissa subtilement. Et voilà que la guerre avait reprise entre Shinda et Elodan. Quel manque de contrôle de soi! Bon, peut-être qu’au contraire, les deux hommes ailés se contrôlaient un peu, puisqu’il n’y en avait aucun des deux qui avaient encore tué l’autre. Néanmoins, Camelot en avait plus qu’assez de ces chamailleries. C’est vrai quoi, après les derniers jours éprouvants qui venaient de passer, il était normal que l’ex-soldat ait les nerfs à fleur de peau. Il prit une grande inspiration pour essayer de se calmer et retourna auprès des autres. C’est à ce moment que Yonaka reprit conscience. Elle était amnésique certes, mais elle était celle qui avait l’air le plus normal selon le chevalier. Malgré que… Camelot s’empêchait de croire qu’elle était une fille ordinaire. Elle avait un visage délicat et sans défaut. On aurait dit qu’elle était… parfaite? Là était-il le mot exact? Il sortit de sa torpeur, voyant que personne ne prenait la parole (deux trop concentrés à se battre, une enfuit, une encore évanouit et la petite fille qui ne devait pas avoir le droit de parler aux étrangers [enfin, c’est ce que supposait Camelot]). Il était le seul apte à éclaircir les pensées de cette jeune fille. Il se présenta, comme tout bon gentleman le ferait et poursuivit :

-Je ne sais pas grands choses sur le reste de cette curieuse bande, sauf que les deux dans les airs se haïssent à mort, ce que vous avez sûrement déjà remarqué! Mais, mon destrier et moi sommes ravis de faire votre connaissance, mademoiselle.

Le chevalier errant expliqua sommairement ce qu’il savait sur le but de la rencontre de tout ce «beau» monde et la quête qu’ils devaient entreprendre… ensemble. À cette pensée, il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel et soupirer profondément. Il remarqua de nouveau les deux adversaires en plein combat aérien. Cette fois, il ne put refouler sa colère.

-Vous en avez fini, oui?! s’époumona le chevalier en direction du ciel, là où les deux rivaux s’arrachaient des plumes.
Tout se passa d’une vitesse fulgurante. Au moment où Camelot céda à la colère, son corps s’enflamma en entier. C’est comme s’il avait été couvert de combustible et que quelqu’un avait provoqué une étincelle.

Passant de la surprise à la panique, entre semées de quelques cris étouffés par la frayeur, Camelot «s’éteignit». La respiration haletante, il tâta son torse, son visage et ses cheveux nerveusement pour évaluer les dégâts. Pas une brûlure apparente. Il avait exactement la même apparence qu’il y a une minute. Décontenancé et voyant des regards interrogateurs posés sur lui, il se racla la gorge et réussit à dire :

-Ça va, tout va bien! On… on devrait peut-être trouver ce… foutu village dont nous parlait Shinda, continua-t-il pour s’épargner d’expliquer ce qui venait de se passer.

Il détourna son regard et essuya du revers de sa manche la sueur froide qui perlait sur son front. Il vit Ren encore au sol et décida de l’amener avec lui vers le fameux village, mais eu une petite hésitation étant donné l’événement troublant. Il décida qu’il était mieux de patienter un peu, ne voulant pas blesser quelqu'un. Il s’assit sur un rocher et cala son visage entre ses mains pour se calmer.