Yonaka Chounotsuki

Informations personnelles

Prénom : Yonaka
Surnom : [Facultatif] Yo-chan, Yoka-chan
Nom: Chounotsuki
Âge : 15 ans (d'apparence) mais elle en a en fait 207
Sexe: Féminin
Race : Vampire (mais l'a oublié. voir histoire. Se croit humaine)
Rôle: Voyante/sorcière

Informations physiologiques et psychologiques

Physique :
Contrairement à la bonne majorité des vampires qui sont de grande taille, Yonaka est une parfaite naine parmis ses semblables, du haut de ses 4 pieds 9. Cependant, malgré cet handicap physique, elle n'en demeure pas moins impressionnante de par l'atmosphère de najesté qui l'accompagne, car ne l'oublions pas, Yonaka est de sang pur, ce qui fait d'elle un personnage que l'on pourait qualifier de royal, considérant les rares branches de vampires purs qui restent en ce monde. De longs cheveux d'un noir plus noir que la nuit descendent en casdade jusqu'en dessous de ses fesses, sombre crinière tremblant selon les divins caprices du vent, balotés en tous sens, comme une bannière militaire au bout de son bâton, surplombant un camp de soldats. Mais cette chevelure à la douce odeur de lilas est tout de même moins inquiétante qu'un camp de gens prêts à se faire un suicide masqué soit disant pour protéger le pays. Elle idiotie.... Mais enfin. Ces divins cheveux encadrent un minois des plus charmants, tant par la sérénité légèrement sévère qui l'habite que par la douceur et la perfection de ses traits de poupée. Après tout le visage des vampires est toujours qualifié de parfait peu importe l'individu et aucun vampire n'a jamais pu être qualifié de laid. Les yeux, en amande, de Yonaka change de teinte selon ses humeurs. Une émotion forte se traduit par une couleur rouge sang, soit l'envie, la soif dans la plupart des cas, alors que c'est le noir qui l'emporte dans les sentiments négatifs, soit généralement la colère. Des teintes ambrées, orangées, voir dorées sont tout à fait normales chez elle, rien à craindre de ce côté. Enfin, un couleur plus brunâtre signifie toutefois une incompréhension, de la peur. Ses yeux prennent ces couleurs quand elle n'est pas sure d'elle-même. Un petit nez légèrement pointu se trouve bien centré au milieu de son visage alors qu'une bouche tentôt innocente comme la rosée du matin, tentôt charmante ou haineuse avec ses lèvres juste assez grosses pour être à croquer mais pas trop tout de même. Juste parfaites se trouvent au bas de son visage, entre le nez et son fin menton pas trop pointu ni trop gras, juste charmant et bien fait. Armée d'une poitrine généreuse qu'elle cache sous ses vêtements épais ou minces mais composés de multitudes de couches de tissus, elle pourrait faire fondre le même homme, mais la cache tout de même, préférent passer innaperçue. Très mince, sans même squelletique, sa silhouette s'accroque parfaitement avec sa fine taille et ses hanches bien proportionnelles, comme le reste de son corps, monté sur de puissantes jambes d'apparence pourtant frêles reposant sur de fins pieds dignes d'appartenir à une princesse. Yonaka s'habille généralement de vêtements excentriques qui contrastent avec sa personnalité mystérieuse. Ils lui donnent un air de gitane qui lui convient très bien, mais elle préfèrent généralement revêtir une tunique ample avec des motifs retenue par un corset de tissus épais décoré de tonnes de rubans et de différents voiles faits de façon à ce qu'ils forment une jupe ample et confortable qui bapotte au vent. Elle cache un pententif et un anneau sous son foulard qu'elle garde toujours avec elle.
Signe particulier : Corps parfait de rêve
Caractère : Considérant le choc post-traumatique du à son réveil où elle s’est retrouvée les dieux seuls savent où (et aussi peut-être à une légère perte de mémoire qui ne doit d’ailleurs pas avoir d’incident dans l’affaire…), il est particulièrement dur de porter un diagnostique quant à l’état psychologique de Yonaka. Non pas qu’elle aie perdu la raison, mais bien qu’elle fut abandonnée à elle-même sans le moindre repère pour comprendre qui elle est et d’où elle vient sans oublier comment elle s’est retrouvée en plein milieu de nul part, sans la moindre trace de civilisation visible ni la moindre hypothèse probable qui expliquerait pourquoi elle n’a aucun souvenir d’elle-même (ni de quelque connaissance, agréable ou non de gens qu’elle aurait probablement ou non connus, considérant le fait qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle était et si elle était une sorte d’hermite ou allez savoir quoi). Nous nous baserons donc sur son passé, même s’il lui demeure invisible et surtout, insondable et que certains manières peuvent s’être perdues quand elle a découvert (très joyeusement…) qu’elle ne savait pas d’où elle sortait. Cette jeune femme de noble lignée a toujours eut la manière d’être de sa race et surtout, de son rang, (bien qu’à sa faÁçon à la fois extravagante mais réservée) car je vous le rappelle, Yonaka est une pure vampire, sans la moindre trace de quelque impur sang, ce qui la met au sommet de cette stricte hiérarchie où seuls quelques élus de naissance ont les pleins pouvoirs sur la communauté entière, à la manière de nombreux peuples comme les elfes et évidemment, les démons, qui mettent une personne et/ou un groupe de gens (souvent la famille royale) au dessus de toutes les lois, contrairement aux anges et aux gorgones, pour ne citer qu’eux, qui procèdent démocratiquement ou par le système du plus fort, à l’élection des dirigeants, Oui, le roi des démons est le plus fort de tous, mais ses parents et descendants ont tout de mÍme les privilèges royaux en raison de leur parenté avec le maître des Enfers, qui l'est, selon les mémoires, depuis l'aube des temps. Mais pour en revenir à la manière d'être des vampires au sanf pur qui correxpondait parfaitement à Yonaka, il faut ainsi noter la manière, juste assez hautaine de se comporter de cette jeune femme qui n'est pas sans rappeller les manières de royaux et nobles personnages en un certain système politique si répendu en Faradhor. Cela dit, il faut tout de même noter une certaine timidité dans les agissements de la damoiselle, qui mêlle ces deux attitudes de façon bien amusant, car autant elle dégage une atmosphère calme et confiante, autant son air légèrement timide vient contraster en lui donnant un air d'enfant. Pourtant Yonaka n'a rien d'un enfant. Avec un QI largement supérieur à la moyenne et un sens de l'observation très accru, n'essayez pas de la duper, vous n'y gagneriez rien, au contraire. Yoanaka a toujours un sourire aux lèvres (sauf quand elle ne sourit pas) qui est très invitant à se confier, ce à quoi il est dur de résister considérant l'air sympathique qu'elle affiche en général. Mais méfiez-vous d'elle quand elle perd son sourire (à moins qu'elle ait un air déterminé, triste ou appeuré (quoique ce dernier ne tienne qu'à présent, soit depuis qu'elle a pardu la mémoire, car un vampire qui sait qui il est est plus impassible qu'autre chose, à part quand il a soif). Un côté lunatique anime perpétuellement sa personne, comme si son esprit était ailleurs, dans un autre monde, insondable. C'est un aspect à ne pas négliger, car peu importe ce qui pourrait lui arriver, elle garderait cette maière d'être, sans doute liée à ses pouvoirs mystérieux. En effet, elle a de fréquentes absences, happée par ses visions, mais qui durent peu de temps, alors on peut simlpement se dire qu'elle était dans la lune. Yonaka s'attache très facilement aux gens et sait reconnaître la beauté intérieure, par insctinct. Elle n'est pas particulièrement sadique, mais elle n'hésiterait pas à croquer dans la peau de quelqu'un si elle avait soif. Ses manières de vampire sont toutefois entièrement liées à son éducation. Autrement, elle serait plus portée à s'attacher aux autres. Peut-être cette perte de mémoire lui sera une bonne expérience, après tout... Enfin, Yonaka est du genre à se dire qu'on n'a rien sans rien. Ainsi, si elle donne quelque chose, l'autre parti devra en faire autant et si elle reçoit quelque chose, elle donnera quelque chose. Rien de plus simple.
Peur(s): Pour le moment, à peu près tout, mais quand elle sera un peu rassurée, mais généralement, le futur annoncé par ses visions
Force(s): Ses visions, ses capacités physiques, sa confiance en les autres
Faiblesse(s): Ses visions (elle s'y fie parfois trop), son attachement aux autres, son léger manque de confiance en elle et son trop plein de onfiance en les autres

Informations sociales

Monde de naissance : Barguirent
Relation/Famille : Yonaka ne garde pas le moindre souvenir de sa famille, mais il faut vous informer que ses parents se sont suicidés alors qu'elle avait 6 ans, car ils en avaient assez de vivre après environ 80000 ans sur cette terre. On ne la voit jamais sans Yuragari, son compagnon, qu'elle ne re rappelle pas où elle l'a rencontré. En vérité il est lui aussi un descendant pur des premiers vampires [note: La nouvelle relation (après pete de mémoire) avec Yuragari ne prendra vigueur qu'en rp, car ils ont étés séparés]
Armes: Une dague qui n'est jamais sortie de son fourreau mais que Yuragari-kun la force à garder sur elle en tout temps et qu'après sa perte de mémoidonoelle a gardé par désir de comprendre pourquoi elle a une arme à la ceinture
Pouvoir: voir le futur/exaucer n'importe quel souhait, du moment où on le lui demande.

Informations historiques

Histoire : [Minimum 20 lignes]
Rêve(s): Recouvrer la mémoire, qui elle est
Autre(s):

Informations supplémentaires:

Texte du rang: Quel est votre souhait? Je peux l'exaucer... Pour peu que vous en payez le prix...
Couleur du rang: darkmagenta
Avez-vous un autre compte sur le forum: [Nommez-les tous] Myona Inochi
Par qui avez-vous connu le forum: heu... Meldegrand à l'époque... Ça fait étrange, considérant qu'il est plus là et que je suis rendue admin principale... mais ça c'est une autre histoire
Avez-vous une suggestion pour améliorer le forum?: Inviter du monde... Je l'ai pas déjà dit ça? Et puis pourquoi moi je devrais donner des suggestions? Tsss...
Autre:

Histoire:

C'était une nuit sombre, sans lune. Aucun bruit, sinon le «flip flop» des ailes d'une chauve-souris qui s'approchait, tout près, vite. Aucun insecte en vue, pourtant. Elle entra par la lucarne ouverte d'un château aux pierres sombres à moitié caché dans la brûme de la montagne. Silence.

- COMMENT ÇA IL NE SERA PAS LÀ? C'est la naissance de notre enfant et IL NE SERA PAS LÀ? Il va le PAYER... OUH!

La femme (comment vous avez deviné?) encercla son ventre bien rond en reprenant son souffle. Il ne fallait pas s'énerver: l'enfant arrivait.

***

- Sans voulloir être indiscrète, madame, comment allez-vous l'appeller?

- Yonaka. «En pleine nuit», car c'est à ce moent-là qu'est arrivé ce si beau cadeau. Tu t'appelleras donc Yonaka, ma chérie. Yonaka Chounotsuki. Sois fière de porter ce nom. Sois fière du sang qui coulle dans tes veines. Sois heureuse et profite de ton éternité.

- C'est très beau, madame.

- Merci, Shiska

***

- Tu es à présent assez grande pour chasser par toi-même, Yonaka. Il y a un village humain à deux clairières d'ici. Tu y trouveras de quoi apaiser ta soif. Sois discrète et ne te fais pas prendre. Tu les ferais tous fuir malgré ton joli minois. Bon, allez. Vas-y et ne traine pas trop; tu as ta leçon de musique dans deux heures. Bon appétit!

Et le père de la jeune vampire de quatre ans disparut dans les ombres. Yonaka soupira et se mit en route d'un pas rapide et légèrement dansant, comme si elle gambadait, mais en moins voyant et plus élégant. Elle traversa ainsi la forêt, les deux clairières et arriva finalement en vue du petit village champêtre endormit en contre-bas. Elle s'approcha doucement, dans l'ombre. Elle aurait bien aimé que son pouvoir se manifeste à ce moment-là. Mais non. Dommage, elle aurait bien aimé voir le menu du jour...

Une douce odeur de sang vînt chatouiller les narines de la fillette qui la poursuivit instinctivement jusqu'à sa source. Quelle odeur alléchante... Si elle avait étée humaine, son ventre se serait mit à gargouiller. Mais un vampire ne ressant pas la faim. Il ressent la soif, une soif dévorante à en perdre la raison. Une soif que l'on ne peut calmer que par un seul moyen: en buvant du sang, le sang d'un humanoïde, de préférence.

Elle arriva devant une petite maison, coquette, quoique discrette à l'orée du village où une petite chandelle éclairait à peine une jeune femme d'environ 14 ans qui enveloppait ses doigts d'une longue languette de tissus, contrariée. Yonaka inspira de nouveau: quelle odeur alléchante... Si ses yeux étaient djà rouges, signe de sa soif, ils brillaient à présent comme deux rubis au soleil, au milieu de l'obscurité de la nuit, seule lumière dans ces ombres opressantes.

D'un pas léger, calculé, la fillette de 4 ans s'approcha de la chaumière, attentive à ne pas se faire remarquer, évitant les zomes éclairées. Accroupie en dessous de la fenêtre, elle écoutait les mouvements à l'intérieur, attendant le moment propice. Bruits divers: craquements de meubles, choc d'objets que l'on dépose ou déplace sur la table venaient aux sensibles oreilles de la neo-chasseuseé Puis, des bruits de pas qui s'éloignaient, suivant le craquement d'une chaise. Pas de doutes, c'était le moment. Elle se ramassa sur elle-même et détendit ses jambes pour entrer dans la maison par la fenêtre ouverte. Elle s'élançait à peine dans les airs qu'elle se cogna la tête sur quelque chose et se retrouva à terre. Une colère instinctive s'empara d'elle. Elle se releva et vit un homme en train de boire le sang de sa proie. Non mais quel toupet! Elle sauta par dessus la fenêtre et se planta devant le voleur, les bras croisés, la mine farouche, qui n'était évidement pas liée du tout à sa soif et au fait qu'on était en train de lui piquer son repas.

[b]- Hola, manant! Par quel droit osez-vous ne voler mon repas? Vous êtes sur le territoire de la famille Chounotsuki. Partez sans délais, exigea la jeune noble avec toute l'atitude qui sied à ce rang.

L'inconnu fit mine de ne pas l'avoir entendue et continua à s'abreuver sous les yeux de la fillette en collère

- Êtes-vous sourd? Je vous somme de partir. Quittez ces lieux. Comme pouvez-vous ignorer l'ordre d'un sang pur?

Le silencieux personnage suça encore un peu de sang et lâcha enfin le corps de l'être humain. Il soupira de contentement et daigna finalement accorder un regard à Yonaka, alors que ses yeux perdaient de leur luminosité, signe qu'il venait d'étancher sa soif de sang.

- C'est simple,[/color [color=violet]fit doucement l'autre avec une voix grâve et douce. Je suis également un sang pur, jeune effrontée. De la famille Ytsuya.

Il s'assuya la bouche à l'aide d'un mouchoir noir, le rangea et s'approcha de Yonaka à qui il fit un baise-main.

- Navré de vous avoir ravit votre proie, jeune fille. Je dois néanmoins déjà vous laisser, j'ai à faire. Au plaisir de vous revoir!

Et il partit comme il était venu, laissant une fillette de 4 ans seule et troublée. Des émotions contradictoires l'assaillaient. Autant elle était en colère que cet homme lui aie ravit son repas (qui la regardait avec des yeux absent, étendu sur le plancher dans une marre de sang bien rouge). Mais aussi, elle l'avait trouvé charmant, elle n'aurait su dire pourquoi. Le coeur battant, elle s'interrogeait. La soif la rappelle et elle repartit à la chasse...

***

La nuit suivante, Mme Chounotsuki dit à sa fille de bien s'habiller, car un invité important (important = sang pur, dans le language oculte des vampires) allait venir sous peu. Yonaka répondit d'une «uhm» affirmatif et distrait. La seule personne qu'elle avait envie de voir était cet homme de la veuille, du clan Ytsuya dont elle ne connaissait même pas le prénom, en y repensant. Elle ne savait pas trop pourquoi en fait et ça l'énervait. Elle soupira et alla ranger sa harpe. Elle grimpa quelques vollées de marches et arriva dans sa chambre. La fillette sautilla un moment pour attraper un magnifique kimono noir où l'on avait brodé des fleurs de cerisier (vous devinez la saison...) de couleur rouge sang. Des pétales semblaient tomber dans la noirceur immaculée de cette oeuvre artistique de grand talent.

Yonaka défit l'obi de la tenue qu'elle portait à ce moment-là et enleva le kimono violet brodé de motifs énigmatiques noirs et argentés qu'elle laissa tomber sur le sol, près de l'obi. Elle s'avança dans la pièce attenante et entra dans le bain que des serviteurs avaient remplit d'eau (chaude ou froide, ça n'avait pas le moindre importance (vampire...)). Des serviteurs la lavèrent et la préparèrent comme toute noble se doit de l'être. Elle fut maquillée, coiffée, habillée d'un somptueux kimono de soie violet où étaient brodés des motifs énigmatiques de couleur noire. Un obi noir zébré de rainures blanchâtres fut noué à sa taille. Quand les serviteurs eurent terminé, on aurait certainement donné plusieures années de plus à la fillette, qui, je vous le rappelle, était âgée de 4 ans... Quand elle ne trouva plus d'excuse pour retarder son entrée et que la seule image qui osa encore hanter son esprit fut seulement celle du vampire de la veille, Yonaka descendit finalement les marches de sa chambre, ses getas résonnant sourdement autour d'elle, bruit sinistre accompagnant sa marche lente vers le salon. Enfin... L'un des salons, mais elle savait bien duquel il s'agissait, car elle entendait des sons étouffés, voix éphémères qui venaient troubler le fantôme de ses pensées. Elle aurait tant voulut simplement retourner dans le temps pour retenir ce vampire du clan Ytsuya. Si seulement...

Elle était déjà arrivée. la jeune vampire ferma les yeux, puis fit signe au portier... de faire son boulot, pardis! Elle entra à pas de velour dans la pièce, comme tout vampire se doit de le faire (un tapis bien moelleux et le fait qu'elle eut enlevé ses getas avant d'entrer dans la pièce y étaient un peu pour quelque chose...), remarquant qu'un fauteuil vide et une causeuse où étaient installés ses parents lui faisaient face alors qu'un autre fauteuil lui tournait dos, certainement celui utilisé par l'invité mystérieux qui avait interrompu ses activités par son arrivée. Résolue à en finir, la jeune sang pur contourna le fauteuil qui lui tournait dos et salua d'une brève révérance leur invité qu'elle ne regarda pas et se présenta. Enfin, elle se résolut finalement à jeter un coup d'oeil. Quelle ne fut pas sa surprise de reconnaître celui qui lui avait vollé sa proie la nuit précédente...

Elle en resta premièrement sans voix. Comment lui pouvait-il être là, devant elle, se montrer ainsi innocemment à elle, comme ça, trop simplement... C'en était trop! Il lui avait volé sa proie, il était disparut tout de suite après et il osait maintenant se présenter à elle. Quel toupet! La couleur dorée qu'arborait précédement ses yeux mua en une teinte plus sanguignolante de rouge, puis tourna au noir de jais, réflétant premièrement se colère, qui avait prit tant d'ampleur qu'elle en avait écrasé toute positivité en elle et qu'elle n'avait envie que de tuerr cet homme qui lui avait gâché sa première chasse en solo. Vous aurez remarqué sans doute que Yonaka est particulièrement... développée pour son âge. Hey bien sachez alors que c'est simplement un trait des vampires et qu'il est fort probable de tomber en amour à cet âge, chez eux, c'est un fait, c'est tout.

- Vous! s’exclama la fillette, une colère invisible teintant ses yeux ambrés (à ce moment-là) d’un rouge sang assassin qui ne cachait rien du contradictoire déplaisir de Yonaka de voir l’homme qui avait gâché sa première chasse en solo.

- Vous… vous connaissez? S’étonna monsieur Chounotsuki, un peu dépassé entre la colère de sa fille et le calme serein de leur invité.

- Yonaka Chounotsuki, s’indigna avec réserve la mère de cette dernière. Qu’est-ce que sont-ce que ces manières? Calme-toi et viens t’asseoir. Veuillez l’excuser, Ytsuya-san, elle est encore jeune, excusa-elle finalement sa fille auprès de leur invité.

- Hai, Okaa-sama, se résigna à dire Yonaka sur un ton neutre qu’elle se força à employer avec de traîner – mentalement seulement, hélas – des pieds jusqu’au fauteuil inoccupé, où elle prit place, beuillant de l’intérieur.

- Ce n’est rien, je vous assure, leur fut gré l’invité.

Puis, les adultes se mirent à discuter de sujets qui n’intéressaient en rien l’enfant. Elle, elle restait interdite. Elle ne savait plus comment réagir. D’un côté, c’était l’homme qui lui avait ravir sa première proie, mais d’un autre, elle avait l’impression qu’il lui avait ravit surtout autre chose, une chose plus douce, plus belle, qu’elle était heureuse qu’il lui eut prit. Elle n’y comprenait rien… Ç‘aurait été aussi, de la part d’une enfant d’à peine 4 ans...

***

[justify]Trois ans avaient passé. 3 ans où les visites de Yuragari Ytsuya s’étaient faites de plus en plus fréquentes, premièrement espacées de plusieurs mois, puis aux mois, au semaines. C’était assez inhabituel, chez les vampires, qui vivaient indéfiniment en raison de leur insensibilité aux ravages du temps (ce qui ne veut pas dire qu’ils soient insensibles aux ravages de la chair, malgré leur incroyable capacité à se régénérer rapidement). Ainsi, donc, rien ne pressait jamais et on pouvait facilement passer des siècles avant de revoir quelqu’un – et c’était normal!

Chaque jour où le vampire était absent faisait se serrer le cœur de l’enfant. Chaque fois qu’il venait au manoir, elle sentait doucement fondre sa rancune qui se muait en une timidité excessive, tant et si bien qu’elle bégayait constamment quand elle devait parler à Yuragari.

- Quelle jolie harpe, avait-il un jour dit en voyant l’instrument de musique sur son socle. Sais-tu en jouer, Yonaka-chan?

- Uh-eh-eh-ou-ou-oui,[color=violet] avait-elle justement balbuté. Ce-ce… Hum… Ce-c’est la mi-mienne.

Puis, elle avait rougit de honte et avait baissé son regard vers le sol, se sentant dans ses petites souliers, comme le disait l’expression.

- Puis-je vous l’emprunter in instant? J’aimerais vous faire entendre quelque chose.

Par peur de se ridiculiser de nouveau, Yonaka aquiessa simplement par de vifs hochements de tête en rougissant d’autant plus : Il allait se servir de SA harpe… Elle observa en périphérie de la zone que ses lui lui permettaient de voir (car elle avait la tête rivée vers le sol, trop intimidée pour se tenir normalement), le vampire qui soulevait l’instrument de son socle, après quoi il s’assit sur un siège, devant lequel il appuya la harpe sur le sol, en l’entourant de ses longs bras élégamment musclés. Ce qu’il avait de la classe…. Comme pouvait-on dégager une aussi aussi attirante? IL promena ses longs doigts fins (trait typique mais tout de même appréciablement discret des nés vampires) le long des cordes, les effleurant au passage en une maîtrise tout simplement harmonieuse avec l’instrument. Les sons qu’il réussissait à produire semblaient venus des cieux, mêlant le bonheur pur à la source de son âme, dans un mélange qui arrachait Yo à la réalité, la plongeant dans un fabuleux rêve éveillé. Elle aurait aimé que cet instant soit éternel. Seulement, cela ne pouvait être. Et comme on s’en doutait, la tempête de notes cristallines s’arrêta, laissant place au calme, au silence, grave, lourd, triste. Elle sentit sur elle le regard chaud du musicien. Elle devait réagir, réagis, Yo!

- Je… (elle rougit brusquement, étonnée de sa propre audace) Ce-… C’était ma-magnifique.

De plus en plus colorée, l’enfant faisait se touche ses index en signe de timidité et d’embarras, visiblement troublée par la poésie musical du vampire.

- Merci, Yonaka-chan. Dis-moi, pourrais-tu me faire entendre le son que fait cet instrument entre tes mains? Je suis certain qu’il est divin.

- Je-je…

- S’il vous plaît, l’y invita-il avec un sourire engageant que Yo vit à peine. Mais c’était assez pour qu’elle s’assoye sur la chaise où s’était tenu l’homme un instant plus tôt et qu’elle prenne entre ses bras le délicat instrument. Elle inspira un bon coup, tendant de se concentrer malgré la présence qui la troublait. Incapable, elle se laissa simplement porter par son instinct, ses doigts affleurant avec grâce les cordes de l’objet. Elle ferma les yeux, portée par ses propres notes qui lui paraissaient bien tristes à côté de celles de son sempai. Son visage perdit son éclat écarlate, retrouvait sa pâleur sereine. Sa tête se redressa, libérée des pensées trop timides qui s’acharnaient à oppresser son être. Elle avait enfin l’air en paix, libérée. La musique portait pour elle tous es tourments, ses angoisses. Seulement, à la fin… c’était finit. Bel et bien terminé. Son morceau s’était achevé. Elle se détendit. Quel moment serein. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux, elle voulait voir s’il avait aimé ou si elle était parfaitement nulle. Mais elle n’osait pas. Elle n’osait… pas.

Soudain, deux grandes mains empoignèrent les siennes, les enfermant comme dans un cocon. Elle ouvrit brusquement les yeux, surprise, et regarda avec étonnement ces mains qui entouraient les siennes, interdite, ne sachant pas comment réagir. Incompréhension totale.

- Yonaka-chan, c’était divin, j’ai adoré. J’ai crut l’espace de ce morceau que je n’avais pas sous les yeux un vampire mais bel et bien un ange, le plus bel ange de l’univers. Seulement, faute d’appartenir à ce peuple, tu demeures le plus beau vampire que le sang aie porté.

Yonaka reprit immédiatement ses couleurs vives sous les compliments de l’être qui la troublait tant. Elle n’aurait pu réagir autrement…

***

[justify]Il y a des périodes de notre vie dont nous ne gardons que peu de souvenirs. Seulement, l’un des événements de la vie de Yonaka est resté un mystère pour elle : la mort de ses parents. Elle ne se souvenait pas du début de cette tragique nuit, uniquement du moment où elle avait vu ses parents sans vie, au sol, semblant endormis comme des humains. Au début, elle n’avait pas voulut y croire… «Oto-sama! Okaa-sama!» s’était-elle évertuée à s’époumoner. En vainc. Elle avait pleuré des heures, des jours, l’éternité. Elle n’aurait su le dire. Pourquoi n’avait-elle pas vu cela venir? Pourquoi ne pouvait-elle pas faire de vœux elle-même? Quels dons cruels que les siens…

Enfin, deux grands bras étreignirent l’enfant épleurée qui sursauta, reconnaissant ces membres entre tous, ceux d’Ytsuya-sempai. Elle hoqueta quelques sanglots, ses larmes se tarissant doucement au contact de son sempai, qui ne la troublait pas pour une fois. Elle tremblait entre les bras du vampire, elle oubliait, tout s’effaçait. Ses peurs, ses doutes, ses pleurs. À un certain moment, n’importe où il se situe dans le temps, elle se calma enfin. Et d’une voix calme mais triste, elle s’enquit enfin :

- Savez-vous ce qui est arrivé à des parents, Ytsuya-sempai?

- Non, Yonaka-chan, je l’ignore, regretta-il

- Soka… soupira l’enfant.

Un silence s’installa. Ils n’étaient pas dérangés. C’était bien ainsi. Le temps passa enfin, jusqu’au moment où Yonaka réalisa qu’elle avait soif. Très soif. Depuis combien de temps n’avait-elle pas bu de sang? Un instant, une éternité. Le temps n’existait plus dans sa tête.

- Je dois aller chasser… murmura-t-elle, sachant pertinemment que l’homme l’avait entendu malgré le peu de force qu’elle avait employé à le dire.

- Allons-y ensemble, alors… Je ne voudrais pas qu’il t’arrive malheur…

- Hn, aquiessa-t-elle silencieusement avant de quitter la pièce, Yuragari sur les talons, protecteur, se dirigeant vers l’extérieur.

***

Yonaka était rassasiée, à présent. Elle essuya les perles sanguinolentes qui avaient élu domicile sur ses lèvres. Elle étendit sa proie sur le sol, près d’un arbre centenaire et lui ferma les yeux, sous le regard attentif de Yuragari qui ne la quittait pas d’une semelle. Elle se retourna, faisait face à son sempai, le regardait pour la première fois dans les yeux, une maturité nouvelle se lisant dans ses traits et dans son âme. Elle ne pipa cependant pas mot, laissant le silence occuper l’air sauvage de la nuit, dont les vent soufflaient en une valse aux mille odeurs qui faisait la musique de ce silence.

- Que compte-tu faire à présent, Yonaka-chan? …

Elle s’interrogea. Qu’allait-elle faire à présent… C’était une bonne question. Trop bonne, vraiment! Elle ne savait pas. Elle avait toujours crut que ses parents étaient éternels et, contradictoirement, que le jour où ils trépasseraient, elle serait déjà bien âgée. Hors, elle était maintenant orpheline à l’âge de 7 ans.

- Je l’ignore…

- Et si… tu venais avec moi, Yonaka-chan?

- V-vraiment? Bégaya-elle sous l’effet de la surprise.

- Puisque je le dis, la rassura-il.

- Je… Je ne veux pas déranger…

- Puisque je te demande de venir avec moi!

- D-d’accord, dans ce cas…

Et elle s’accrocha à la main que lui tendait Yuragari.

- Merci…

Elle récolta un grand sourire.

***

Le temps a passé, doucement, rapidement, n’importe, mais il a passé, comme les grains de sable dans un sablier s’écoulent vers la partie inférieure à une vitesse dépendant de la grosseur des grains et de l’entonnoir d’où ils s’écoulent. Yuragari et Yonaka ont apprit doucement à mieux se connaître et cette dernière s’est finalement débarrassée de cette timidité trop forte qui l’empêchait d’être normale en présence du charismatique vampire. Oh! Elle n’était pas totalement «guérie» de cette tendance, Yuragari ayant longtemps insisté pour qu’elle l’appelle par son prénom et renonce au «sempai». Elle avait finalement trouvé un compromit en l’appelant Yuragari-kun, voir plus tard encore, Yu-kun, en réponse au Yo-chan dont elle était affublée à présent.

S'il leur manquait quelque chose, ils s'abstenaient de faire des histoires dans un village et Yonaka s'improvisait voyante, ce qui n'était pas tout à fait faux. Quand une vision lui venait, elle racontait ce qu'elle voyait, mais si rien ne venait, elle se contentait de dire quelque chose de plausible. Avec les années, elle était devenu bien plus crédible. En cas de pépins, Yuragari pouvait remonter le temps et lui dire quoi changer dans ses actes pour que ça passe mieux.

Cette longue complicité dura jusqu'à jour où Yonaka perdit la mémoire...

FINIT!!! Yé!!

~ In Perfect Bloom ~ Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 30/04/2009

Et voilà~~ Ren valide sans qu'on ait à l'engueuler pendant plus d'une heure. Et la première en plus. C'est pas incroyable ça =D!!!

Oui ce l'est. Et c'est très triste que ce le soit, d'une certaine façon.

Validation 1!

Et devinez quoi? Je me valide (oh!)

Je sais, l'admin est méchante *evil smile* Heu... matte! *met son masque de Myona pour être dnas le rôle*

Vas poster, Yonaka!

OK, Myo-sama!!

*sourire triomphant de la sadique*

2ème validation et je ferais bien de finir mon post O.o *y retourne*