Histoire:
La Maison la plus prestigieuse et luxueuse de toute la côte de Barguirent était sans l'ombre d'un doute la demeure des Sonozakis. Manoir de 4 étages, situé en haut d'une des plus hautes falaises, avec une vue imprenable sur l'Océan. Construit sur des terres très fragiles, et aptes à s'affaisser d'un jour à l'autre, la structure était renforcée, et directement ancrée très profondément dans le roc; ce n'était plus le sol qui soutenait l'habitation, c'était l'habitation qui soutenait le sol. Deux portes: Une à l'avant, et accessible à tous et à toutes, ainsi qu'une autre dissimulée à l'arrière. La deuxième était cachée dans le bâtiment, et n'était possible à emprunter que de l'intérieur de celui-ci, car elle menait à un escarpement de la falaise autrement totalement dénué d'accès; celui-ci ne laissait pas beaucoup plus que 8 mètres carrés d'espace, mais la famille tenait à pouvoir s'y rendre quand elle le voulait, car s'y trouvait le seul signe de végétation des falaises de la côte Ouest: Un arbre au tronc tordu, sans feuilles, haut de quelques deux mètres seulement. Ce mystère de la nature avait poussé les Sonozakis à ériger leur manoir en ces lieux, malgré le coût cataclysmique et le danger de cette construction. Dans la résidence elle-même, on trouvait un immense salon, puis une salle de musique, suivie d'une grande bibliothèque, qui était à l'étage inférieur au dernier, celui ou se trouvaient les modestes chambres; la famille ne dormant pas plus que 3 heures par nuits, elle n'avait pas grandement investis dans celles-ci.
Un calme rafraichissant y régnait, et le chant funeste des cigales agitait l'air du soir de ses notes régulières, donnant subitement un air fatal à la bâtisse, dont la couleur changeait selon les saisons; la figure matriarcale appréciait- sans vouloir dire qu'elle en faisait une obsession -la décoration, et par conséquent, engageait à chaque début d'été, de printemps, d'hiver ou automne de la main d'oeuvre du village situé à quelques dix minutes de marches pour recolorer la façade extérieure, toujours dans des teintes sombres. En effet, on ne pouvait trouver moins agités et plus posés que les propriétaires, qui étaient supposément d'une grande lignée de musiciens, plus précisément de pianistes, leur piano à queue étant issu du monde d'Aether; ceci eut aussi pour effet de créer une rumeur comme quoi ils auraient été Arguidients, mais ils insistaient: L'instrument leur avait été vendu dans Barguirent, point à la ligne. On ne manquera pas de noter que les villageois et les autorités ne souhaitaient pas s'attirer leur foudre en lançant investigations, leur position de citoyens les plus riches de toutes les villes portuaires leur confédérant une immense influence. Ils investissaient dans le village, et celui-ci ne posait pas de questions: Tel était l'accord.
Du moins... Ceci était vrai. Vrai, jusqu'à l'aube du quinzième anniversaire de leur fille cadette, Sonozaki Akisa. Messire Sonozaki et sa femme moururent, ou du moins, disparurent, laissant la garde de leur dernière née à leur seule proche toujours en vie: leur autre enfant, alors âgée de vingt ans. Tout cela nous amène aux évènements qui seront relatés plus bas, dont le premier se situe quelques mois après la seizième anniversaires de la plus jeune...
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Ven 17 Avr - 20:57